Depuis le 24 mai 2016, le ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA) a élaboré une stratégie de stoppage de l’expansion de la grippe aviaire en trois mesures: L’abattage sanitaire par les services vétérinaires d’environ 80 000 poulets infectés ou suspects, la restriction des mouvements et la fermeture de certains marchés à volaille dans quatre Départements ayant abrité des foyers de la maladie. Le Quotidien de l’Économie du 13 décembre 2016 souligne qu’il s’agit notamment du Mfoundi, du Koung-Khi, de la Mifi, de la Mvila et du Djerem qui est resté sous contrôle.
Dans le cadre de la lutte contre la grippe aviaire, le Gouvernement a mobilisé 250 millions de FCFA. Le Cameroun a également bénéficié du soutien des États-Unis d’Amérique, de la République d’Israël, de l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de la Banque mondiale. L’on annonce un programme d’assistance d’urgence pour le contrôle des foyers de grippe aviaire au Cameroun en collaboration avec la FAO. Selon des informations du MINEPIA, le contrôle s’est étendu à d’autres spéculations.
«Ainsi, plus de 10 millions de doses de vaccins contre les principales maladies animales ont été injectées au Cameroun. Dans le détail, sous le contrôle du Laboratoire National Vétérinaire (LANAVET), 403 000 doses de vaccins contre la fièvre charbonneuse ont été injectées. 2,897 millions de doses de vaccins contre la Septicémie hémorragique, 2,133 millions de doses de vaccins contre le Charbon symptomatique, 1 609 250 doses de vaccins contre la péripneumonie contagieuse, 548 050 doses de vaccins contre la peste des petits ruminants et 465 100 doses de vaccins contre la maladie de Nexcastle, le Choléra et la typhose aviaires», révèle le journal.
Concernant le diagnostic des maladies animales et la recherche, le LANAVET informe que 40 000 échantillons ont été analysés. Et au cours du premier semestre de l’année 2016, les importations en médicaments vétérinaires et consomptibles sont évaluées à 4 781 845 170 FCFA. Les principaux foyers à risque étaient répertoriés dans les Régions du Centre, de l’Ouest, du Sud et de l’Adamaoua. Et seuls 56 vétérinaires exercent légalement en clientèle privée, selon les informations du MINEPIA.