Infos Business of Friday, 6 December 2024

Source: www.camerounweb.com

La police municipale, les tueurs silencieux de la capitale

La police municipale La police municipale

L’activiste Jorel Jacques a obtenu un témoignage. Il est récent et concerne la police municipale. Souvent, les personnes qui se présentent comme étant des agents municipaux ont des attitudes qu’il faut condamner. Ce n’est pas le citoyen qui s’exprime qui dira le contraire.

Je ne sais pas par où commencer, mais je commence. Tes collègues et toi, faudra nous édifier sur le rôle du "policier municipal" parce que je pense que les dirigeants ont échoué de ce côté aussi. Ils sont agressifs, ils sont comme drogués et tous lourds. Leur rôle laisse à désirer.

Leur objectif, c'est sortir de chez eux avant 5h et se poster à tous les carrefours pour soit confisquer les motos ou même tuer. Ce matin, au niveau de trois statuts à Yaoundé, c'était une fois de plus horrible.

Un motoman venait d’Olezoa, une personne l'interpelle et c'est tous les 10 autres policiers municipaux qui viennent vers lui. On l'a brutalisé ce motoman, sans tenir compte du fait que le bus de Men Travel arrivait, les taxis et les autres véhicules.

En plein milieu de la route, ils n'ont rien demandé au motoman, c'est la brutalité seulement au point où la dame passagère de la moto est tombée et s'est fait mal.

Jour après jour, tu nous sensibilises sur la vie chère qui est une réalité au Cameroun, mais j'ai l'impression que le problème des Camerounais se trouve ailleurs. La cerise sur le gâteau, ils ont cassé la moto de ce jeune homme, on a failli la jeter dans la rivière à côté du poste de police. Ils l'ont porté et sont allés le garder au poste de police de trois statuts.

Donc les policiers sont même complices ? À cette heure certainement, il est encore enfermé là-bas. Les policiers riaient même. On ne lui a même pas demandé de se présenter, à peine on l'interpelle, 10 personnes se regroupent autour de lui, on casse sa moto devant lui, on le froisse en plein milieu de la route, on le porte vers la rivière, on le porte encore pour le poste police.

Voilà ce qui réjouit l'homme camerounais, terroriser son semblable. Quel peuple sommes-nous ?