Infos Business of Friday, 6 January 2017

Source: fr.allafrica.com

La production de déchets augmente - Hysacam

D’après les responsables de la société, la cause serait les fêtes de fin d’année. D’après les responsables de la société, la cause serait les fêtes de fin d’année.

Un tour circonscrit dans les grandes métropoles du Cameroun, le constat qui se dégage porte sur leur état d’insalubrité. Dans son édition du 5 janvier dernier, le Quotidien l’Épervier rapportait le mal-être des populations de la capitale politique du Cameroun, Yaoundé.

«À Mokolo, Madagascar au centre-ville, précisément au lieu-dit Camair, les tas d’ordures occupent la chaussée. Par endroit, ces immondices ont réussi à former des «montagnes». Le concert des mouches ne laisse pas les usagers indifférents. Car, de près, chacun bouche ses narines. Même dans les quartiers chics de la ville, la situation n’est guère reluisante. La capitale a perdu son éclat des fêtes de fin d’année», a écrit le quotidien.

Cameroon Tribune dans son édition du 5 janvier 2017 qui a aussi établi le même constat a interrogé Fernand Joël Elomo Ndo, responsable de la commination à HYSACAM sur la situation qui prévaut actuellement. Parlant de ce qui explique la présence des immondices dans les villes du Cameroun en ce début d’année, celui-ci a déclaré qu’«il n’y a pas de problème particulier. Les périodes de fête sont des moments assez difficiles en matière de ramassage des ordures. Pendant cette période-là, la production de déchets augmente considérablement dans les ménages, les restaurants, les hôtels, les dancings, etc.

À cela, il faut ajouter le facteur d’embouteillage qui est un frein non négligeable. Les camions perdent deux à trois heures, en aller et en retour pour faire leurs rotations. Pendant ce temps, les déchets s’amoncellent et on a l’impression que le travail est mal fait. Rendus à ce jour, nous avons redéployé notre personnel pour que la ville retrouve sa propreté. Toutefois, ce travail ne peut pas avoir son éclat si les populations ne se disciplinent pas. Elles jettent les ordures n’importe où, mettent le feu dans les bacs et dans certains cas, nous perdons ces récipients».

En mentionnant spécifiquement le cas de Yaoundé, au sujet de la capacité du quartier Nkolfoulou qui reste la seule décharge de la ville, Fernand Joël Elomo Ndo déclare que «la décharge de Nkolfoulou répond encore aux normes. Le problème est surtout celui des bouchons. Hysacam sent la nécessité d’avoir un point de transbordement où on peut déverser les déchets en journée et les acheminer la nuit vers la décharge. Nous avons soumis la doléance au Gouvernement.

Toutes les autorités concernées ont été touchées et nous attendons qu’on nous désigne ce centre de transfert, en fait, il s’agit d’une espèce de mini-décharge. Mais nous voyons d’ici la difficulté : qui va accepter que cette mini-décharge soit dans son voisinage ? Les centres de transfert ont donné des résultats ailleurs. C’est la solution idoine pour résoudre les problèmes d’embouteillage».