Les communes du Wouri devraient adopter ce mode d’imposition probablement dès janvier. Les utilisateurs d’engins motorisés affectés à des activités économiques et soumis à l’impôt libératoire ou à la taxe de stationnement à Douala doivent se préparer à payer différemment ces impôts locaux en 2016. A la fin de la réunion trimestrielle du Comité départemental des finances locales (Codefil) qui s’est tenue dans les services du préfet du Wouri vendredi 27 novembre 2015, l’idée d’instituer une vignette unique pour représenter et authentifier le paiement de ces deux droits a largement avancé. Le changement devrait permettre d’accroître les revenus issus de ces impôts et de simplifier leur paiement, d’éliminer la fraude, d’harmoniser les tarifs, ce qui permet aux administrations comme aux usagers de gagner en temps.
Les parties, où l’on distingue le préfet, les sous-préfets, les maires, les receveurs des municipalités concernées, n’attendent plus que la résolution de questions techniques comme l’adoption d’un graphique avec les informations afférentes au véhicule imposé, qui sera imprimé et vendu probablement au début de l’année prochaine. Trois modèles de ce futur nouveau ticket d’impôt vont être examinés en petit comité pour que la figure finale soit retenue. C’est l’une des résolutions de cette assemblée qui s’est, par ailleurs, penchée sur d’autres soucis financiers des communes du Wouri dont l’état des recettes a été évalué à l’occasion.
Le comité a notamment envisagé les mesures qu’il convient de prendre contre les partenaires des municipalités qui recouvrent et se refusent à reverser certains impôts locaux dans la commune de Douala V. Il a aussi résolu, à la diligence du préfet Naseri Paul Bea, de rapprocher les services fiscaux communaux et ceux de l’administration fiscale nationale là où le besoin se fait sentir. Tel est le cas du marché de Madagascar (Douala III) où le nombre de contribuables dont l’impôt doit être reversé diffère largement selon les statistiques de la mairie et celles du centre des impôts.