L’Alliance pour un Internet abordable (« Alliance for Affordable Internet »), a publié son rapport 2017 sur l’accessibilité de l’Internet dans le monde. Voici le classement des pays africains les mieux positionnés.
Alliance for Affordable Internet (abrégé A4AI) est une action qui a pour but de rendre Internet plus abordable pour les populations du monde entier. Cette initiative a pour principaux membres Google, l’Agence des États-Unis pour le développement international, Facebook, Intel, Microsoft, et d’autres acteurs publics ou privés. [1]
L’A4AI a été créée dans le but de permettre l’accès Internet haut débit au niveau mondial, pour moins de 5% du revenu moyen par habitant à l’échelle mondiale. La Commission pour le développement digital des Nations Unies pointe le manque d’investissement dans l’infrastructure, la concurrence sur le marché et l’imposition inefficace, comme faisant barrage à la réduction des prix.
La coalition A4AI travaille en étroite collaboration avec les gouvernements et les acteurs locaux du continent africain, notamment en matière de réforme des politiques et de la réglementation.
Voici les 10 pays d’Afrique où Internet est plus abordable :
Maurice (8° rang mondial)
Maroc (11° rang mondial)
Nigeria (13° rang mondial)
Botswana (15° rang mondial)
Côte d’Ivoire (18° rang mondial)
Rwanda (21° rang mondial)
Afrique du Sud (22° rang mondial)
Ghana (26° rang mondial)
Bénin (29° rang mondial)
Kenya (30° rang mondial)
Maurice conserve sa place de leader en la matière. C’est le pays qui offre la meilleure accessibilité Internet sur le continent. Après Maurice, viennent le Royaume Chérifien et le Nigeria. En 4ème place, nous retrouvons le Botswana qui a lancé le Wi-Fi public avec succès. Suivent la Côte d’Ivoire, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Ghana et le Bénin. Ce dernier a également amélioré son environnement télécoms. Le pays est passé de la 38ème place mondiale en 2016 à la 29ème en 2017. Le Kenya, quant à lui, occupe le 10ème rang.
l’Alliance for Affordable Internet, encourage les pays à engager concrètement des mesures politiques fortes en faveur d’Internet.