Le Cameroun accueille la 4e édition du forum économique et d’investissement

Du 24 au 25 septembre 2024, Yaoundé sera le théâtre de la 4e édition du Forum Économique et d’Investissement, co-organisé par l’Agence de Promotion des Investissements (API) et le Centre Islamique pour le Développement du Commerce (CIDC).

Lors d’un point de presse tenu le 18 septembre, Shinwinsoh Boma Donatus, directeur général par intérim de l’API, a dévoilé les détails de cet événement qui s’inscrit dans le cadre de la 50e session du Conseil des Ministres des Affaires Étrangères de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI).

Sous le thème « Investir au Cameroun, terre d’attractivité », ce forum de haut niveau rassemblera des autorités administratives et politiques, des opérateurs économiques de renom, des investisseurs et divers acteurs du monde des affaires issus des 56 États membres de l’OCI.

L’objectif principal est de promouvoir et de développer les investissements entre ces pays, tout en mettant en lumière les opportunités d’investissement au Cameroun.

Le choix du thème reflète la vision économique du président Paul Biya, qui a récemment réaffirmé son engagement à bâtir une économie solide, fondée sur des industries locales compétitives. « Notre objectif est de transformer nos ressources pour satisfaire nos besoins endogènes et exporter en grande quantité », a-t-il déclaré.

Le programme du forum, qui suit les éditions précédentes organisées à Dakar, Nouakchott et Banjul, prévoit la mobilisation de plus de 500 investisseurs autour de plusieurs activités, notamment :

- Une cérémonie d’ouverture solennelle
- Un panel ministériel
- Un panel de discussion avec des institutions financières
- La signature de mémorandums d’entente
- Six salons de négociation en simultané
- Des rencontres d’affaires
- Des audiences
- Une exposition des produits made in Cameroon
- La remise de prix
- Des visites de sites
- Des dîners d’affaires

Les échanges qui auront lieu lors de ce forum permettront d’explorer les opportunités d’investissement dans des secteurs prioritaires tels que l’agriculture, l’élevage, l’industrie, le numérique, la santé, les énergies renouvelables, les infrastructures de transport et l’exploitation minière.