L’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) a rendu public, le 4 mars 2016, son classement 2016 des pays les plus mondialisés de la planète, qui reflète le niveau de mondialisation économique, sociale et politique dans 192 pays à travers le monde. Le Cameroun y est classé 151ème dans le monde, et 38ème en Afrique.
Dans la zone Cemac, le Cameroun est surclassé par le Gabon (112ème mondial et 14ème en Afrique) et la République du Congo (134ème dans le monde et 25ème en Afrique). Les trois autres pays de la Cemac que sont le Tchad (170ème mondial et 44ème africain), la Centrafrique (47ème en Afrique et 175ème au monde) et la Guinée équatoriale (52ème en Afrique et 190ème au monde) figurent parmi les 10 derniers de ce classement dominé en Afrique par le Maroc, Maurice et l’Afrique du Sud ; et par les Pays Bas, l’Irlande et la Belgique au niveau mondial.
Selon les auteurs de ce hit-parade, la dimension économique de la mondialisation dans ce classement tient compte de critères tels que l’importance des flux commerciaux, d’investissements et de revenus transfrontaliers rapportés au produit intérieur brut (PIB), ainsi que l’impact des barrières commerciales et des restrictions de circulation des capitaux.
La dimension sociale de la mondialisation ici, apprend-on, est mesurée sur la base des contacts transfrontaliers personnels sous la forme d’appels téléphoniques et de courriers ; les flux touristiques et l’importance des populations étrangères résidentes ; les flux d’informations transfrontaliers à partir de l’accès à Internet, à la télévision et aux produits de presse étrangers ; ainsi que des exportations et importations de livres rapportées au PIB.
La dimension politique de la mondialisation est quant à elle mesurée à partir du nombre d’ambassades étrangères présentes dans un pays, du nombre d’organisations internationales dont le pays est membre, du nombre de missions de pacification de l’ONU auxquelles le pays a participé et du nombre d’accords bilatéraux et multilatéraux signés par le pays depuis 1945.