Le Cameroun a enregistré «des progrès en matière de gestion transparente des ressources forestières», selon le rapport annuel conjoint 2014 de l’Accord de partenariat volontaire relatif à l’application des législations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux de bois et produits dérivés du bois (APV FLEGT) que vient de publier l’Union européenne (UE).
Ledit rapport, que APA a pu consulter, recense une quinzaine de domaines positifs qui vont du suivi régulier au suivi renforcé, en passant par le soutien aux petites et moyennes entreprises du secteur forestier, la facilitation du dialogue local et international ou encore la mise en place d’initiatives visant à normaliser l’observation indépendante externe.
La mise en œuvre de l’Accord, selon le document, fait toutefois «face à certains défis» dont les moindres ne sont pas la priorisation du consensus en vue de la délivrance des certificats de légalité, ainsi que le retard dans le développement des procédures de vérification de la conformité environnementale des entreprises forestières et de leurs opérations.
Le Cameroun et l’UE, rappelle-t-on, ont signé le 6 octobre 2010 l’APV FLEGT qui vise à renforcer la gouvernance et à promouvoir le commerce du bois dont la légalité est prouvée et vérifiée entre les deux partenaires.
Premier produit d’exportation du Cameroun en volumes, le bois et les ouvrages en bois ont représenté, durant la période 2010-2014 et selon l’Institut national de la statistique (INS), 6,4% de la valeur totale des exportations de biens et services derrière les huiles brutes de pétroles (25,6%) et le cacao brut (6,8%), et devant les carburants et lubrifiants (6,3%).