Infos Business of Tuesday, 19 April 2022

Source: www.camerounweb.com

Le Cameroun et les maquettes : le projet des 14 péages prend de l’eau

Le ministre Emmanuel Nganou est en colère Le ministre Emmanuel Nganou est en colère

• Le ministre Emmanuel Nganou est en colère

• Il menace de retirer le contrat à Tollcam

• Les péages peinent à voir le jour



Annoncé en grande pombe en décembre 2020, le projet de construction des 14 premiers péages automatiques du Cameroun traine à démarrer. Les travaux confiés à la société TOLLCAM détenue par RAZEL-BEC et Egis devraient normalement s’achever en 2022. Emmanuel Nganou furieux, menace de retirer le contrat à la société Tollcam.

« Le ministre des travaux publics menace de mettre un terme au contrat du constructeur des péages automatiques au Cameroun. 21 mois depuis la signature, ces péages n'ont toujours pas vu le jour. Ce qui est à priori imputable à la disponibilité des ressources », révèle Radio Balafon.

Sur le site officiel du prestataire, il était pourtant bien écrit que les travaux ne débuteraient qu’après la place du financement. « Les travaux démarreront dès mise en place du financement et la livraison des ouvrages de péages à construire est prévue pour l'année 2022 et sera réalisée en deux phases successives », lit-on.

Les recettes générées par ces infrastructures partiront de 7 milliards de FCFA en 2021, à 53,59 milliards de FCFA en 2039, sur la base d’un tarif unique fixé à 500 FCFA. Les recettes nettes à reverser à l’État, elles, partiront de 5, 482 milliards de FCFA en 2021 à 48, 995 milliards de FCFA en 2039, date de la fin du contrat de gestion desdits postes par le constructeur, rapporte le site Investir au Cameroun.

Pour rappel, les travaux comprennent :
• un système de communication vers les usagers via un site web,
• une plateforme de péage de 50m de large comprenant des îlots séparateurs de voies de 2m de large et des entonnements de 50m de part et d'autre de la plateforme,
• 14 bâtiments (R+1) d'exploitation,
• Trois centres d'entretien à Tiko, Mbankomo et Bandja,
• Un centre d'exploitation et de maintenance à Mbankomo,
• 42 000 m² d'aires de parking aménagées et espaces marchands,
• une classification automatique de véhicules et
• un système de reporting des données.