Infos Business of Monday, 6 November 2017

Source: afriquemedia.tv

Le Cameroun soumet 15 nouveaux produits à l'appréciation de L'OAPI

Après le miel blanc d'Oku et du poivre de penja, le Cameroun présente d'autre produit Après le miel blanc d'Oku et du poivre de penja, le Cameroun présente d'autre produit

Il s’agit entre autres, des échalotes de la Lékié; ananas de Bafia; Kilichi de Ngaoundéré; avocat de Mbouda; cacao de Tonga et de Baleng; des cafés de Foumbot, de Boyo et d’Angossas; cuir de Maroua; igname blanche de Mbé; oignon de Garoua et pierre de Pouma.

Autant de produits agricoles et artisanaux qui devront montrer leur particularité exceptionnelle, aux côtés d’autres produits de terroir des 17 États membres de l’OAPI. Et le processus de labellisation commence maintenant !

En effet, rapporte Cameroon Tribune en kiosque ce vendredi 3 novembre 2017, jeudi à Yaoundé, siège de l’organisation panafricaine, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (MINMIDT) du Cameroun, Ernest Gbwaboubou, par ailleurs administrateur de l’OAPI, a procédé au lancement officiel de la phase II du Programme d’appui à la mise en place des indications géographiques (PAMPIG 2).

Selon Denis Loukou Bohousou, directeur général de l’OAPI, «la première phase du PAMPIG a duré six ans, de 2008 à 2014 et a démontré, d’une part, qu’il était possible d’établir les IG en Afrique, à l’exemple du miel d’Oku, du poivre de Penja et du café Ziama Macenta de Guinée, labélisés durant cette période».

D’autre part, explique le DG, «on sait désormais que la labellisation contribue à la préservation du savoir et des savoir-faire traditionnels, tout en apportant un revenu consistant aux producteurs».

À titre d’illustration, rappelle Cameroon Tribune, le kilogramme du poivre de Penja est passé de 2500 FCFA en 2012 avant la labellisation à 18 000 FCFA actuellement. Dans le même temps, la demande en miel d’Oku est de plus en plus supérieure à l’offre, ce qui ouvre malheureusement la voie à la contrebande. Aux États de trouver des mécanismes de protection de leurs labels afin de jouir pleinement de la notoriété qu’ils confèrent, en plus des retombées économiques induites.

Une cérémonie protocolaire en présence des ambassadeurs de certains Etats membres, mais surtout d’une délégation de l’Agence française de développement (AFD), partenaire financier du PAMPIG.

Selon Denis Loukou Bohousou, directeur général de l’OAPI, «la première phase du PAMPIG a duré six ans, de 2008 à 2014 et a démontré, d’une part, qu’il était possible d’établir les IG en Afrique, à l’exemple du miel d’Oku, du poivre de Penja et du café Ziama Macenta de Guinée, labélisés durant cette période».

D’autre part, explique le DG, «on sait désormais que la labellisation contribue à la préservation du savoir et des savoir-faire traditionnels, tout en apportant un revenu consistant aux producteurs».

À titre d’illustration, rappelle Cameroon Tribune, le kilogramme du poivre de Penja est passé de 2500 FCFA en 2012 avant la labellisation à 18 000 FCFA actuellement. Dans le même temps, la demande en miel d’Oku est de plus en plus supérieure à l’offre, ce qui ouvre malheureusement la voie à la contrebande. Aux États de trouver des mécanismes de protection de leurs labels afin de jouir pleinement de la notoriété qu’ils confèrent, en plus des retombées économiques induites.