Le gouvernement camerounais a annoncé, vendredi, la mise en place d’un cadre réglementaire portant sur la régulation dans l’écosystème du transfert électronique pour favoriser le développement de l’économie numérique et l’inclusion financière.
Selon le ministère des Postes et Télécommunications (MINPOSTEL) qui pilote ledit dossier, il va s’agir concrètement de mettre en place un modèle de régulation dans la chaîne du transfert électronique et de l’interopérabilité entre les différents acteurs informe APA.
«L’interopérabilité donne l’opportunité de faire des paiements et de recevoir de l’argent de partout, de toutes les banques, de tous les pays. Il y aura désormais intégration entre tous les systèmes de paiements électronique non bancaires interconnectés avec le système bancaire commercial», explique le ministère des Postes et Télécommunications.
Ses experts soulignent que ce système va également réduire les vols et les blanchiments d’argent, «étant donné que l’argent ne circulera plus à flot dans le système».
Le sujet était au centre des discussions entre le gouvernement, les responsables de l’entreprise Interswitch chargée de mettre en place cette technologie et ceux du groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (GIMAC) au cours d’un atelier qui a pris fin aujourd’hui.
Beaucoup d’experts interrogés par APA ont estimé que «cet atelier rentre dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe trois de notre stratégie de développement de l’économie numérique qui consiste à opérer la transformation de l’économie numérique de l’administration et des entreprises».
En d’autres termes, à travers l’intrusion financière, le partenariat noué va permettre de développer un switch national qui est une plateforme qui booste les paiements électroniques».
A terme, le Cameroun veut faire du téléphone mobile un porte-monnaie électronique qui va permettre, peu importe l’endroit où on se trouve dans le monde, d’accéder à divers services financiers en toute sécurité.