Infos Business of Thursday, 14 April 2022

Source: www.camerounweb.com

Le Cameroun veut investir 2.000 milliards de FCFA pour l’accès à l’électricité

L’Etat veut apporter une solution définitive L’Etat veut apporter une solution définitive


• Les Camerounais sont victimes des coupures intempestives de courant

• L’Etat veut apporter une solution définitive

• Il mise sur les énergies renouvelables


Plusieurs régions du Cameroun n’ont pas accès à l’électricité. Pourtant des mesures avaient été prises par les hautes instances du pays en vue de trouver une solution idoine à ce problème qui paralyse les activités quotidiennes des citoyens.

Les ménages et les entreprises sont les victimes de ce déficit d’électricité. Pour pallier le problème, le Cameroun vient de valider un vaste programme d’investissement dans le secteur énergétique.

En effet, le régime d’Etoudi compte mettre un accent particulier sur le développement des énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire, photovoltaïque et la biomasse, adossée à l’hydroélectricité qui représente actuellement plus de 90% du mix énergétique du pays.

« En plus de la construction du barrage hydroélectrique de Nachtigal qui devrait être opérationnel en 2023 pour une puissance installée de 420 MW, le gouvernement a indiqué qu’à moyen terme, des projets en cours de maturation seront mis en œuvre », apprend-on.

Il s’agit, entre autres, de la centrale thermique à gaz de Limbé (350 MW), des barrages hydroélectriques de Grand Eweng (1000 MW), Chollet (600 MW), Kikot (500 MW), Katsina Ala (285 MW), Menchum (72 MW), etc.

Coupures d’Eneo : la construction de nouvelles centrales solaires annoncée dans plusieurs régions du Cameroun

Le Cameroun prend des dispositions pratiques pour solutionner les coupures intempestives d’Eneo dans plusieurs régions du pays.

Le ministre de l’eau et de l’électricité, Gaston Eloundou Essomba vient de marquer un pas de géant. Le ministre de l’Eau et de l’Énergie a annoncé le 25 mars dernier à l’Assemblée nationale que quatre centrales solaires sont en projet dans les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord.

Ces centrales seront construites dans les villes de Ngaoundéré, Garoua, Maroua et Guider et auront une capacité totale de 120 mégawatts (MW) à injecter dans le Réseau interconnecté nord (RIN).

« L’ensemble des études de faisabilité ont déjà été faites et les négociations se poursuivent entre le ministère des Finances et les sociétés qui les développent », a fait savoir Gaston Eloundou Essomba, sans plus.

En plus de ces quatre centrales, le gouvernement prévoit la construction de deux centrales thermiques dans la région de l’Extrême-Nord : une de 10 mégawatts à Maroua et l’autre de 5 mégawatts à Kousseri. La construction pourrait commencer la première semaine du mois de mai, selon le ministère de l’Eau et de l’Énergie.
Cette annonce est intervenue alors que le ministre était interpellé par le député Salama Amadou Ali lors d’une question orale. L’élu ne comprenait pas pourquoi le gouvernement ne pouvait pas maintenir le niveau de production d’énergie électrique observé pendant la CAN de façon à éviter les délestages.

Après avoir décliné les raisons qui justifient le retour du rationnement de l’énergie électrique, le ministre a rappelé ce qui est fait pour résorber le déficit dans les trois régions septentrionales.