Dans son rapport publié le 16 janvier sur le Cameroun, le Fonds monétaire international (FMI) indique que le gouvernement camerounais a entrepris une étude sur les emprunts extérieurs oisifs encore appelés soldes engagés non décaissés (SEND)

A cet effet, révèle le rapport du FMI, le Cameroun envisage un plan de réduction des SEND liés aux projets qui ne sont pas arrivés à maturité. « Le Comité national de la dette publique (CNDP) a, en effet, identifié des projets de plus de quatre ans soumis à des SEND, d'une valeur d'environ 1 000 milliards FCFA, pour leur élimination ou réorientation dans le cas où ils ne pourraient plus être justifiés », peut-on lire dans le rapport. Le gouvernement espère que cette stratégie devrait réduire considérablement le stock des SEND, d'ici fin 2019.

En outre, le Cameroun espère que la réduction envisagée des SEND pourrait également entraîner une augmentation maîtrisée des décaissements sur des projets à fort rendement financier et socioéconomique, capables d'accroître considérablement la richesse nationale. Ce qui contribuerait à contenir le déficit budgétaire du pays.

A fin juin 2017, la Caisse autonome d’amortissement (CAA) en charge de la gestion de la dette publique au Cameroun, évalue à plus de 4 906 milliards FCFA le montant des emprunts extérieurs non décaissés.