À la Cameroon Water Utilities Corporation (CAMWATER), le directeur des Affaires administratives et financières, Dieudonné Ma’ah, et le directeur du Patrimoine, Marc Bomba Essomba, sont rétablis dans leurs fonctions. La décision a été signée le 10 octobre par le Directeur Général Alphonse Ondoa Akoa.

Une décision dont l’extrait est publié dans les colonnes de La Nouvelle Expression (LNE) en kiosque le 17 octobre 2016: «Est et demeure levée la suspension de Monsieur Essomba Bomba Marc, Directeur du Patrimoine de la Cameroon Water Utilities Corporation prononcée par décision n°061/DG/CAMWATER du 10 octobre 2016 pour violation des procédures de l’entreprise, faux et usage de faux, distraction de fonds publics», lit-on dans la note d’information y relative.

LNE souligne que la «décision d’Alphonse Roger Ondoa Akoa intervient alors que ce dernier avait procédé, le mercredi 5 octobre 2016 dernier, à l’installation d’Owona Mbida Hubert Claude au poste de directeur par intérim du Patrimoine. Une installation se souvient-on, qui s’opposait aux directives du Président du Conseil d’administration Jérôme Obi Eta, demandant la réhabilitation des directeurs déchus».

En rappel dans une note de service datant du 19 septembre 2016, le DG de CAMWATER avait, pour«violation des procédures de l’entreprise et distraction de fonds publics», suspendu de ses fonctions le Directeur du Patrimoine et le directeur Administratif et financier, nommés par le Conseil d’administration. Ondoa Akoa avait nommé de manière intérimaire, Jean Roger Bounoung à la Direction administrative et financière Hubert Claude Owona Mbida à la tête de la direction du Patrimoine.

Des actes qui avaient provoqué l’ire du PCA Jérôme Obi Eta qui avait automatiquement exigé l’annulation desdites décisions. Dans les couloirs de la CAMWATER, révèle le journal, «il se murmure que ce retournement de situation serait dû à une intervention de la Présidence de la République. Selon des sources internes, le Directeur général de l’entreprise en charge de la distribution de l’eau potable au Cameroun aurait été sommé de se référer à cette institution avant toute prise de décision».