Le directeur a séjourné pendant deux jours en terre Camerounaise. Si cette visite ressemble à priori à une opération de charme, Frédéric Oudéa pense qu’il s’agit de la reconnaissance du travail accompli par les équipes de la banque française installée au Cameroun depuis 52 ans. Après une rencontre avec le ministre des finances le mercredi 28 octobre 2015 à Yaoundé, il était ce 29 novembre, face à la presse dans la capitale économique.

Précisions sur le motif de sa visite. «Nous sommes la banque n°1 dans ce pays et je voulais simplement à l’occasion de ce déplacement réaffirmer mon engagement personnel, l’engagement de la société générale au développement du pays», précise-t-il.

Il pense également, que le pays a un potentiel économique, avec le besoin d’être boosté. «Le Cameroun a une croissance normale, mais en même temps il y a des défis à relever, des enjeux de développement à venir. Le besoin d’infrastructures par exemple qui a besoin de financement.`

Nous sommes là pour les particuliers, pour apporter notre expertise, pour apporter notre raison internationale, car je pense qu’aujourd’hui le développement passe aussi par les échanges internationaux, commerciaux, financiers avec le reste du monde. Je pense qu’on a un positionnement exemplaire avec le reste du monde et-assez spécifique parce que nous sommes la grande banque internationale présente au Cameroun », a affirmé Fréderic Oudéa au sorti de cette rencontre qui a réuni la crème de la presse Camerounaise.

L’atteinte des objectifs de l’émergence en 2035 du Cameroun, passe certainement par l’accompagnement des institutions bancaires. D’après Alexandre Beziaud, directeur général de Société Générale Cameroun, les besoins de financement des pays africains, dépassent de loin, ce que le secteur bancaire est capable de faire. Pourtant le secteur bancaire est l’un des outils les plus importants de financement des économies Africaines, mais, « il faut aller au-delà, c’est pourquoi nous développement notre capacité à accompagner un certain nombre d’Etats Africains dans l’émergence du marché Financier et d’outil alternatif qui puisse permettre le financement d’un certain nombre de produits d’infrastructures et c’est la raison pour laquelle nous avons arrangé l’émission obligataire…», précise-t-il

Il faut le préciser, Selon un classement de Jeune Afrique en 2014, la société générale a 23% de part de marché sur l’octroi de crédits et est par conséquent la 8ème meilleure banque africaine. La banque au Cameroun a reçu le prix de la «meilleure banque», sur trois années à savoir, 2011, 2012, 2014. Son engagement auprès de l’Etat Camerounais en 2010, lui a valu d’être reconnue comme chef de file du premier emprunt obligataire.