Infos Business of Saturday, 11 June 2016

Source: cameroon-info.net

Le Littoral prépare sa risposte contre la grippe aviaire

La Chambre d'agriculture sensibilise sur la grippe aviaire dans le Littoral La Chambre d'agriculture sensibilise sur la grippe aviaire dans le Littoral

Le virus H5N1, responsable de la grippe aviaire n’a pas encore sévi dans la Région du Littoral. L’actualité en provenance d’autres Régions (Centre, Sud, Ouest), appelle à la prudence. C’est dans ce sens que la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Élevage et des Forêts du Cameroun (CAPEF) a réuni les acteurs de la filière avicole jeudi dernier à Douala.

La rencontre, précise La Nouvelle Expression (LNE) du 10 juin, était présidée par le représentant du délégué régional de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales du Littoral. «La réunion de concertation et de sensibilisation, entre la CAPEF et ses ressortissants, élargie aux structures d’encadrement du secteur avicole, a donné l’occasion d’appeler les éleveurs professionnels à se battre pour protéger leurs cheptels autant que l’État se bat pour combattre la grippe aviaire au niveau national», affirme Dr Isma-il Abd-el Nasser.

Le Gouverneur du Littoral a pris une mesure interdisant l’accès dans sa Région des poulets venus d’ailleurs. Cette mesure a été saluée par le Président de la CAPEF, Jean-Marie Nganko. Il a, souligne LNE, «exhorté les fermiers à déclarer tout cas de soupçon de la grippe aviaire dans leurs exploitations ou saisir les services de la délégation du MINEPIA pour information».

Pour se montrer plus persuasif, il a été rappelé à tout le monde que «le défaut de déclaration peut amener à fermer définitivement votre ferme». En plus, une batterie de recommandations a été faite aux acteurs: «Prendre les produits dans les élevages fiables; exiger le certificat sanitaire; interdire l’accès à tout le monde dans votre ferme (sinon que ceux qui y viennent portent des uniformes et bottes de la ferme); avoir la notion de nettoyage ou de désinfection de tout (le matériel, les véhicules, les mains…); avoir une bonne gestion des troupeaux; avoir un programme de vaccination bien défini pour toutes les maladies; toujours se faire accompagner par un vétérinaire», indique le journal.