Infos Business of Monday, 22 August 2016

Source: cameroon-info.net

Le Minee annonce la construction de 4 nouveaux barrages

Basile Atangana Kouna, ministre de l’Eau et de l’énergie Basile Atangana Kouna, ministre de l’Eau et de l’énergie

Après Mekin, Lom Pangar et autres Memve’ele, d’autres barrages hydroélectriques vont voir le jour au Cameroun. La bonne nouvelle a été annoncée dimanche 21 août 2016 par le Ministre de l’Eau et de l’Énergie, Basile Atangana Kouna. Invité du magazine hebdomadaire du Poste national de la CRTV Dimanche Midi, il a annoncé la construction de 4 grands barrages hydroélectriques à l’horizon 2020. Un ensemble de projets dits de deuxième génération du secteur de l’électricité, inscrit dans le plan d’urgence attribué au Président de la République, Paul Biya. Le premier barrage pourrait être celui de Bini Warak, dans la Région de l’Adamaoua.

Ce nouveau barrage devra densifier la fourniture de l’énergie dans le réseau interconnecté Nord, alimenté à l’heure actuelle principalement par le barrage de Lagdo. Il aura une capacité de 75 Mégawatts. Ce sera le plus grand barrage du réseau interconnecté Nord. Sa réalisation se dessine avec la signature d’une convention de 182 milliards de FCFA. La première pierre de sa construction pourrait être posée dans les prochains mois par Paul Biya.

Un autre barrage de 75 mégawatts est annoncé à Menchum (Sud-Ouest) où il y a un programme pour le fleuve Menchum. Idem pour la localité de Nachtigal où le Gouvernement projette de construire un barrage d’une puissance de 420 Mégawatts. La localité de Song-Ndong dans la Sanaga-Maritime aura un autre barrage en plus de ceux de Song-Loulou et Edéa. Il s’agit de Song Ndong Il aura une capacité de 280 Mégawatts.

Ces perspectives réjouissent particulièrement le Ministre Atangana Kouna. Lui qui aimerait tant que son enthousiasme contamine ses compatriotes. «Cela pourrait faire que nous ayons au moins 2000 mégawatts en 2020 pour satisfaire les populations camerounaises. Les populations camerounaises devraient d’ailleurs s’en réjouir parce que ce n’est pas dans tous les pays africains qu’on construit en même temps».