Dans le cadre de l’exploitation du pipeline Tchad-Cameroun, 35,12 millions de barils de pétrole ont été enlevés au terminal de Komé-Kribi 1 entre janvier et octobre 2016, contre 38,56 millions de barils au cours de la même période l’exercice précédent, selon des informations du Comité de pilotage et de suivi des pipelines (Cpsp) présidé par le Camerounais Adolphe Moudiki.
Ces quantités de pétrole ont généré pour le Cameroun un droit de transit de 26,87 milliards de FCFA contre 29,48 milliards de FCFA au cours de la même période l’année 2015. Cette baisse de quantité de produits pétroliers et de droits a poussé le Comité a examiner la possibilité pour de nouveaux expéditeurs de prétrole brut d'accéder au pipeline Tchad-Cameroun. Pour ce faire, le Cpsp indique que « les études relatives au raccordement de la société Overseas Petroleum Investment Africa Chad Branch (Opic) se poursuivent normalement. C’est également le cas pour les études visant à faciliter l’écoulement dans le tuyau, du pétrole brut de l’ensemble des nouveaux expéditeurs ».
Concernant le volet environnemental, le Comité de pilotage informe que la gestion des pollutions dues aux hydrocarbures a été marquée par l’organisation d’une réunion d’information des sociétés pérolières exerçant au Cameroun, sur la modification des critères des Fonds internationaux d’indemnisation des dommages dus à la pollution des hydrocrabures, et de la définition du terme « navire ». Cette modification a pour but de rendre un plus grand nombre d’installations pétrolières offshore éligibles aux indemnisations par ces fonds en cas de sinistre, indique le Cpsp.