Infos Business of Wednesday, 12 October 2016

Source: cameroon-info.net

Le SYNEDEBOC accusé d’escroquerie

Gérants de débit de boisson Gérants de débit de boisson

Dans son édition du 12 octobre 2016, le quotidien Mutations rapporte que le Syndicat National des Exploitants des Débits de Boissons du Cameroun (SYNEDEBOC), réuni lundi dernier, s’est insurgé contre les allégations et accusations d’escroquerie portées à l’endroit de leurs représentants et responsables régionaux par des propriétaires de bar.

Plus de 2000 exploitants sont en colère, précise le quotidien. À l’origine de cette mésentente entre le SYNEDEBOC et ces propriétaires de bar, le flou maintenu autour de leurs précomptes. À en croire le journal, la situation pourrait s’empirer dans les prochains jours si rien n’est fait.

En mars 2016 la Direction Générale des Impôts (DGI) a donné la possibilité aux acteurs du secteur des débits de boissons de bénéficier à nouveau de la moitié du précompte de 250 FCFA.

Ledit précompte est prélevé sur chaque casier de bière acheté, ou disons pour ce qui est des clients de la Société Anonyme des Brasseries du Cameroun, en plus de l’épargne client qui s’élevait également à 250 FCFA.

Cette moitié avait été supprimée par la loi de finances 2016 au profit des impôts. La conséquence, seuls les 250 FCFA d’épargne client devraient désormais être rétrocédés à l’exploitant sous forme de ristournes à la fin de chaque semestre.

«Mais, en mars 2016 l’administration fiscale, en érigeant le SYNEDEBOC, le cabinet Thomas Kousoh, la Chambre de commerce, la Fédération des PME, etc., en Centres de gestion agréés (CGA) pour encadrer les exploitants des débits de boissons sur le plan administratif et fiscal.

Elle leur avait donné comme seule condition de s’inscrire auprès d’un CGA avant le 30 juin. Malheureusement à cette date-là moins de 20% des opérateurs du secteur avaient adhéré à ces centres», explique le quotidien.

En date du 10 août, le SYNEDEBOC avait donc demandé un délai supplémentaire de trois mois à la DGI. Ledit délai devait aller delà du 30 juin 2016.

Il se trouve donc que ceux qui se sont inscrits à cette période n’ont pas reçu jusqu’ici les chèques additionnels dus à leur inscription. Ils lèvent le doigt accusateur en direction des responsables régionaux.