Infos Business of Wednesday, 7 October 2015

Source: cameroon-info.net

Le carburant refait surface à Yaoundé, le gaz toujours rare

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Les embouteillages étaient légions dans de nombreuses stations-services de la ville de Yaoundé, dont celle de Tradex située au lieu-dit nouvelle route Bastos visitée ce mardi par une équipe de Cameroon Tribune, le quotidien gouvernemental bilingue qui relaie l’information dans son édition de ce 7 octobre 2015.

Qu’il s’agisse du gasoil ou du super, tous les produits d'hydrocarbure sont désormais disponibles dans les stations-services, quelques heures après la tension observée le week-end dernier dans la ville de Yaoundé. Cependant, note le quotidien, alors que dans les stations-services comme Oilybia Essos, Neptune Oil Ekounou ou encire Mrs Mvan les soutes sont pleines à craquer, la situation de pénurie semble perdurer dans les quartiers situés à la périphérie de la ville de Yaoundé, le cas de Total Biteng ou Mokolo Elobi. Ici, le super est quasiment absent, tandis que le gasoil est servi au compte-gouttes.

Pour éviter les mauvaises surprises, les habitants de la cité capitale habitant les coins reculés ont pour la plupart choisi de laisser garer leurs véhicules à la maison, une panne sèche n’étant jamais loin par temps de pénurie.

Le gaz de plus en plus rare

Dans les ménages, la pénurie de gaz observée depuis bientôt un mois dans la ville de Yaoundé et les localités environnantes maintient le statu quo, les bouteilles de marque Sctm (la marque la plus consommée au Cameroun, Ndlr), Camgaz, Tradex et Total étant invisibles dans les dépôts et autres points de vente.

Preuve s’il en était que la pénurie de gaz est réelle mais aussi, si grave au point où elle pourrait handicapée plus que par le passé les fêtes de fins d’année, le journal gouvernemental est allé à la rencontre d’un consommateur qui avoue venir de la ville de Mbalmayo pour chercher du gaz à Yaoundé. «Je sors de Mbalmayo. Je me suis déjà rendue aux dépôts d’Anguissa, d’Avenue Foé et d’Ekounou, aucune bouteille en vue», s’est plaint Joseph Agbor auprès des reporters de Cameroon tribune.

C’est dire si la situation est grave, d’autant plus grave que c’est un silence radio total qui est observé tant au niveau du ministère en charge des questions énergétiques au Cameroun, le Minee (ministère de l’eau et de l’énergie), que des marqueteurs dont les gestionnaires se contentent d’un laconique «Après des réglages administratifs, nous allons faire des livraisons dans les points de vente de la ville».

En attendant, ce sont les ménages qui trinquent sur l’ensemble du territoire national, Yaoundé et Douala faisant office de baromètres majeur dans plusieurs domaines au Cameroun.