23 milliards de FCFA par an, c’est le montant que perd le Cameroun dans le secteur du transport des marchandises. Pour expliquer ce fait, des sources indiquent que le fret qui consiste au transport desdites aux marchandises dans notre pays demeure encore mal, sinon sous-exploité. Partant du fait que des entreprises procèdent illégalement aux dégagements portuaires des marchandises et ne sont même pas soumises aux règles fiscales.
Pourtant du point de vue du collectif des transporteurs du Cameroun, l’État serait gagnant s’il consentait à mettre de l’ordre dans le fisc. Parce que, déjà, l’argent du fisc a pour principale vocation de soutenir les investissements publics. Le Bureau de Gestion du Fret Terrestre (BGFT) réuni à Yaoundé le 19 août dernier a dressé ce constat aux côtés du collectif des transporteurs ci-dessus mentionnés.
Le Quotidien Émergence édition du 24 août 2016 écrit à ce sujet qu’«au rang des mesures arrêtées, il est question pour ceux qui ont pour activité le fret, de barrer d’abord la route au transport propre. Celui-ci consiste pour certaines entreprises à transporter elles-mêmes leurs marchandises, sans autorisation, alors qu’il existe des sociétés dont le travail consiste à décongestionner les lieux comme le Port Autonome de Douala. Pour ce faire l’Honorable Sime Pierre propose de constituer une dynamique concertée. Ensuite il s’agit de mobiliser toutes les ressources suffisantes afin que les transporteurs accèdent au conseil d’administration des principaux ports du Cameroun, ont conclu les transporteurs locaux».
L’expert Jean Luc Mevoungou fait savoir que le Cameroun qui tire un énorme profit de la gestion du fret en Afrique centrale doit remettre de l’ordre dans le secteur puisqu’il permet par exemple à des pays comme la République centrafricaine et au Tchad qui n’ont pas accès à la mer d’exporter leurs produits. D’où l’intérêt donc de porter à l’attention de l’État les goulots d’étranglement.