Avec seulement 9,5% des parts du marché local de la farine de nos jours, la Société camerounaise de transformation de blé (Sctb) entend jouer un rôle beaucoup plus important sur ce marché, au cours des prochaines années.
Pour ce faire, apprend-on de bonnes sources, cette entreprise ambitionne de porter les parts de marché qu’elle contrôle actuellement à 30%, sur le moyen terme, de manière à devenir l’un des acteurs clés de la minoterie au Cameroun. Pour y parvenir, les responsables comptent sur de nouveaux investissements.
Il en est ainsi du lancement d’un 2ème moulin d’une capacité d’écrasement de 240 tonnes quotidiennes (contre 360 tonnes pour le premier), grâce à un financement de près de 10 milliards de francs Cfa obtenu d’un pool bancaire conduit par la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac).
La banque d’investissement des six pays de la Cemac a mis 5,6 milliards de francs Cfa dans la cagnotte globale, contre 2,18 milliards de francs Cfa pour la Société Générale Cameroun, et le même montant pour la Bicec, filiale locale du groupe français Banque populaire.