Infos Business of Monday, 24 April 2017

Source: investiraucameroun.com

Le portefeuille de la BAD au Cameroun a été multiplié par 4

Yaoundé, la capitale camerounaise Yaoundé, la capitale camerounaise

Au cours des quatre dernières années, le portefeuille d’investissements de la Banque africaine de développement (BAD) au Cameroun a quadruplé, a confié au Quotidien gouvernemental Racine Kane, le représentant-résident au Cameroun de cette institution financière panafricaine. C’était à Bertoua, dans la région de l’Est du pays, au sortir d’une réunion visant à évaluer l’exécution des projets financés par la BAD.

En effet, souligne M. Kane, le portefeuille de cette institution «s’élève (actuellement) à plus d’un milliard de dollars, soit plus de 680 milliards de francs Cfa en termes d’engagements et d’appuis». Il se concentre «essentiellement sur les infrastructures, notamment le transport et l’énergie (…) Nous intervenons aussi dans le domaine de l’eau et de l’assainissement. Nous avons, par ailleurs, des interventions dans le secteur agricole, notamment le développement des chaînes de valeur», poursuit-il.

A en croire Racine Kane, le partenariat entre le Cameroun et la BAD «se manifeste par une confiance de plus en plus accrue des partenaires techniques et financiers à la mise en œuvre du programme de développement du Cameroun. Ceci a abouti à la graduation du Cameroun depuis juin 2014, c’est-à-dire que le pays peut prendre de l’argent au niveau de tous les guichets de la BAD».

Au demeurant, le ciel de la coopération entre le Cameroun et la BAD est obscurci par quelques nuages. Il s’agit principalement, confie Racine Kane, «du démarrage tardif des projets, mais surtout la mobilisation tardive des fonds de contrepartie et la problématique de la passation des marchés» au Cameroun. Mais, rassure le représentant-résident de la BAD, «nous sommes en relation avec le gouvernement dans le cadre d’un dialogue continu pour lever ces difficultés. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle une fois par trimestre nous organisons des revues pour voir les goulots d’étranglement à l’exécution du portefeuille et en améliorer la performance».