Le 29 septembre 2017 à Yaoundé, la capitale camerounaise, le projet de code minier, qui après validation par les instances dirigeantes de la Cemac, sera applicable au Cameroun, au Congo, au Gabon, à la RCA, au Tchad et à la Guinée équatoriale, a été officiellement transmis à la Commission de la Cemac, apprend-on de bonnes sources.
Commentant l’opportunité de ce document intégrateur, le représentant de la Commission à la cérémonie, Jean Eudes Teya, a expliqué qu’il «y a une continuité de gisements miniers sur tout le territoire d’Afrique centrale. Pour que cette richesse soit économiquement rentable, il faut harmoniser les procédures, tant en matière d’exploitation, de détention que de transports des biens miniers entre voisins de la sous-région».
Evoqué pour la première fois en 2012, le code minier communautaire des pays de la Cemac a commencé à être rédigé en 2016, grâce à des financements pourvus par le GIZ, l’organisme de coopération allemand.
«Un code communautaire est adapté aux défis de la sous-région et surtout, aux standards internationaux en matière de transparence, de protection de l’environnement et de vision sociale.», soutient Hans-Dieter Stell, l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Cameroun.