Infos Business of Tuesday, 25 October 2016

Source: cameroon-info.net

Le respect de la légalité mis à mal dans l’exploitation forestière

Exploitation du bois au Cameroun Exploitation du bois au Cameroun

Avant la mise en œuvre du Système Normalisé d’Observation Indépendante Externe (SNOIE), une étude d’évaluation a été menée par des experts dans certaines zones forestières, notamment dans les Régions de l’Est, du Sud et du Littoral.

D’après Le Quotidien de l’Économie paru mardi 25 octobre 2016, dans le département du Haut-Nyong à l’Est, il ressort d’énormes irrégularités constatées dans les activités de coupe de bois dans plusieurs Unités Forestières d’Aménagement (UFA).

Entre autres, le rapport préliminaire cite la coupe illégale du bois d’ébène. Les équipes ont observé un empiètement de cultures agricoles et le non-respect des normes techniques d’exploitations forestières.

Le rapport note également la non-observation des normes concernant les pistes de débardage, le déversement des huiles usées au sol, l’abandon des câbles et des matières plastiques, l’absence des bacs à ordures et des fosses de rétention.

Au regard de ces irrégularités constatées la région de l’Est, souligne le journal, l’équipe de mission sur le terrain s’interroge sur l’efficacité de la surveillance des UFA en rapport avec les besoins en terres agricoles des populations riveraines.

Dans la région du Sud, le rapport révèle une entrave à la législation dans le département de l’Océan. Ici, l’Etat a procédé à l’attribution des ventes de coupes dites spéciales en lieu et place des Autorisations d’Exportation de Bois (AEB) ou encore des autorisations d’enlèvement ou de récupération de bois. Avec le processus de modernisation et d’extension de la ville, il y est courant de retrouver des exploitations hors limites.

Selon Le Quotidien de l’Économie, les irrégularités inscrites dans la Région du Sud sont similaires à celles rencontrées dans la Région du Littoral. Sauf que l’étude reconnait en plus des problèmes d’affiliation et d’immatriculation à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS), des travailleurs sous-traitants partenaires des sociétés d’exploitations.

Le rapport sur le respect de la légalité forestière divulgue que, dans l’ensemble des zones forestières étudiées, les relations entre les délégués du personnel et les employés ne sont pas assez bonnes.