Statistiques avancées le 08 décembre 2015 à Yaoundé par le secrétaire général (Sg) du ministère des Finances (Minfi).
C’était à l’ouverture du 1er Salon des assurances, banques et micro finances (Sabamif). Remis à plus tard il y a quelques semaines, le Sibamif, a finalement ouvert ses portes au palais polyvalent des sports de Yaoundé.
Régisseur du Sabamif 2015, l’honorable Mballa dans son allocution de parade, a indiqué que le Sabamif tire ses origines de l’initiative conjointe de certains Camerounais, avec l’appui du Minfi.
« Il (le Sabamif, Ndlr) s’inscrit dans la logique de créer une plateforme d’échanges et de dialogue entre les différents acteurs du secteur », a-t-il alors déclaré.
Après avoir fait amende honorable sur les couacs observés et remercié le ministre des Finances Ousmane Alamine qui s’est fait représenter par son secrétaire général, M. Mballa ne rougit pas pourtant.
« Le secteur financier est un secteur hermétique qui n’aime pas s’exposer. Pour nous, avoir donc réussi à rassembler une cinquantaine de participants, est une preuve que le Sabamif est promis à un bel avenir », dit-il. Et de conclure : « Le Sabamif ira se bonifiant ».
Urbain Noël Ebang Mve ou l’éloge bancaire
Dense en statistiques, la tribune du Sg du Minfi informe que le Cameroun dispose d’un système financier dont le rayonnement et la vitalité couvrent toute la sous-région Cemac ? « Avec environ la moitié des actifs financiers de la zone, il se caractérise dans le
domaine bancaire par une forte progression des dépôts collectés et des crédits octroyés », affirme alors Urbain Noël Ebang Mve avec la lucidité et le calme qu’on lui connait. Et le Sg du Minfi achève la béatification de l’univers bancaire camerounais : « Une stabilisation des créances brutes en souffrance et une consolidation de la solidité financière caractérisent ce secteur ».
Des normes prudentielles
Ici, M. Ebang Mve qui assure le présidium inaugural de Sabamif 2015, avance qu’en la matière, l’amélioration continue crédibilise le secteur et met en confiance chez les organes de contrôle. « A ce jour, dit-il, le secteur bancaire est animé par 14 banques pour Fcfa 3321,7 milliards de dépôts et comptabilise près de Fcfa 2800 milliards en crédits ».
Quant au secteur de la micro finance, apprend-on, 418 établissements sont agréés dont 166 indépendants et 222 en réseau. De l’encours des dépôts dans le secteur en décembre 2014, il ressort selon le patron de l’administration du Minfi, que ce dernier, culmine à Fcfa 519 milliards pour Fcfa 309 milliards de crédits.
Les mêmes statistiques rapportent que le secteur de la micro finance mobilise environ 13,5% des dépôts, et distribuent 11,4% des crédits du système bancaire national.
Pas oublié, du Sg du Minfi, l’univers local des assurances dit-il, est animé par 24 compagnies dont 16 branches Incendies, Assurances, Risques Divers et Transport « IARDT », et 08 dans la branche « VIE ». Quant au chiffre d’affaires du secteur, ajoute M. Ebang Mve, ce dernier est de Fcfa 162,2 milliards.
« La branche « IARDT » représente 72,5% des parts de marchés », dit-il, avant d’affirmer que le montant des sinistres payés est de Fcfa 66 milliards, soit 83,8% de la totalité des sinistres.
Le Sabamif qui se poursuit avec différents exposés, rentre en gare le 1à décembre 2015. Approché par le reporter de Camer.be, l’honorable Mballa, régisseur du Sabamif, a dit ne pas déjà pouvoir se prononcer sur la périodicité de l’évènement dont il faut le dire, n’a pas attirer grand monde à l’ouverture.
D’aucuns tancent un déficit communicationnel efficace et sensible à travers la pluralité médiatique disponible aujourd’hui à l’instar des médias en ligne.