Composé d’un terminal polyvalent à marchandises diverses et colis lourds d’une capacité de 2 à 3 millions de tonnes, d’un terminal à conteneur d’une capacité de 400 000 EVP (Equivalent Vingt Pieds), extensible à 800 000 EVP, pouvant accueillir des navires-porte-conteneurs de 15m de tirant d’eau, d’un terminal aluminium d’une capacité de 1,5 million de tonnes et 1,5 million de tonnes d’intrants divers, d’un terminal d’hydrocarbure d’une capacité de 3 millions de tonnes, d’un terminal minéralier d’une capacité de 35 à 50 millions de tonnes pour les navires de 300 000 tonnes et 24m de tirant d’eau, le complexe industrialo portuaire de Kribi est une plateforme de développement économique pour le Cameroun et la sous-région Afrique centrale.

Cependant, les investisseurs peinent à véritablement s’intéresser au système de santé. «Si la santé est considérée à juste titre comme la première garantie pour le développement économique, Kribi ne dispose d’aucune structure pouvant donner des garanties à un investisseur sérieux. Pas d’hôpital public adéquat, pas de cliniques privées, pas d’ambulance pour évacuation urgente», peut-on lire dans La Nouvelle Expression du lundi 23 mai 2016.

L’hôpital de district de Kribi est qualifié par le journal de «tueur innocent». Créé en 1935, cet hôpital est classé, apprend-on, parmi les structures au Cameroun qui offrent les services de santé de base aux populations. «C’est un hôpital très vieux avec un équipement d’une vétusté lamentable. Le déclin récent de la morgue a d’ailleurs frôlé le soulèvement populaire à Kribi.

Malgré la présence de 7 médecins, et de deux spécialistes. Pas de banque de sang, pas de compteur CD4, pour le suivi des séropositifs, le service d’urgence est nul, aucune ambulance s'il faut évacuer les malades à Edéa, les routes d’accès à l’hôpital régional d’Ebolowa étant impraticables», déplore le journal.