Pour cause, la concession de cette activité concédée au consortium franco-danois Bolloré-APM en 2005 pour une durée de 15 ans s’achève l’an prochain.
Par un communiqué signé le 25 janvier 2018 de son directeur général, Cyrus Ngo’o, le PAD a lancé un avis d’Appel public international à manifestation d’intérêt (APIMI) pour la présélection des entreprises devant participer à l’appel à consultation restreinte pour la concession des activités de rénovation, de modernisation, d’exploitation et de maintenance du terminal à conteneurs du port de Douala-Bonaberi.
Cet APIMI intervient dans un contexte de compte à rebours, où la concession de cette activité pour une durée de quinze ans concédée au consortium franco-danois Bolloré-APM en 2005, s’achève l’année prochaine. Selon les termes dudit communiqué, « le PAD est propriétaire et responsable du Terminal à conteneurs dont il assure la gestion au travers d’une mise en concession à des opérateurs privés, notamment pour le chargement, le déchargement, la manutention et le stockage des marchandises conteneurisés ». Par ailleurs, précise le directeur général du PAD, Cyrus Ngo’o, « la gestion, l’exploitation et la maintenance du Terminal à conteneurs du Port de Douala-Bonaberi sont assurées depuis 2005 par l’entreprise Douala international terminal (DIT) ». Qui a traité en 2015 environ 380 000 EVP (Equivalent de vingt pieds).
Le PAD qui assure 95 % du trafic conteneurs du Cameroun, est également le point de passage principal, soit plus de 80%, des marchandises destinées à la Centrafrique et au Tchad, pays voisins dépourvus de façade maritime. Au regard de la portée économique du PAD, « le présent APIMI est ouvert à toute entreprise ou groupement d’entreprises disposant d’une expérience d’opérateur de manutention des conteneurs ayant rempli les conditions de participation édictées.
Sont d’ores et déjà exclues de la course, des entreprises en état de liquidation judiciaire ou faisant d’une procédure équivalente, soumises à une procédure de redressement judiciaire, exclues de la commande publique ou ayant cherché à influencer indûment le processus de sélection. A terme, une liste d’un nombre minimal de trois entreprises et un nombre maximal de cinq candidats sera retenu pour la compétition finale d’où sortira le candidat retenu.