Infos Business of Monday, 10 April 2017

Source: investiraucameroun.com

Le tourisme camerounais parmi les moins compétitifs au monde

Le Cameroun est 25ème en Afrique et 126ème sur le plan modial Le Cameroun est 25ème en Afrique et 126ème sur le plan modial

Dans son classement mondial de la compétitivité touristique publié le 6 avril 2017, le Forum économique mondial (WEF, en anglais) classe le Cameroun au 25ème rang africain sur 34 pays, tandis qu’à l’échelle mondiale, le pays pointe à la 126ème position. Dans la zone Cemac, le Cameroun est devancé par le Gabon, classé 20ème en Afrique et 119ème mondial.

Le Tchad ferme ce classement à l’échelle africaine, et se classe 135ème dans le monde. Les trois autres pays de cet espace communautaire à savoir la Guinée équatoriale, le Congo et la République centrafricaine (RCA) ne figurent même pas dans ce classement.

La position du Cameroun sur ce classement est d’autant plus compréhensible que les régions septentrionales du pays (Nord, Extrême-Nord et Adamaoua), qui abritent les sites touristiques les plus visités, font face à une remontée de l’insécurité depuis 2 ans.

En plus des attaques répétées de la secte islamiste nigériane Boko Haram en territoire camerounais (notamment dans la région de l’Extrême-Nord), qui ont souvent été ponctuées d’enlèvements des expatriés, les prises d’otages et les vols du bétail généralement perpétrés par des bandes armées (en provenance souvent de la RCA et du Tchad selon certaines sources sécuritaires) se sont multipliés ces derniers mois dans la région de l’Adamaoua. Une dégradation de la situation sécuritaire qui a poussé les chancelleries européennes installées au Cameroun à conseiller à leurs ressortissants d’éviter de se rendre dans la partie septentrionale du pays, considérée comme une zone à risque.

Le classement mondial de la compétitivité touristique se base sur 16 critères dont la sécurité, la santé et l’hygiène, l’ouverture sur l’étranger, la valorisation des ressources naturelles, l'environnement durable, les ressources culturelles, le marketing touristique, le niveau des prix, les ressources humaines qualifiées, les infrastructures routières et aéroportuaires et les services touristiques.