Aménagement électrique de Njock, construction de postes de péage, deuxième phase de l’autoroute Yaoundé-Douala, quelques projets qui ont suscité l’intérêt auprès des investisseurs.
Siège de l’Agence de promotion des investissements (API) le lundi 23 mai, au lieu-dit Nouvelle route Bastos à Yaoundé.
Dans son bureau, le directeur général, Marthe Angeline Minja en séance de travail avec Jean-Claude Ebe-Evina, responsable du cabinet Bureau Gestion planchent sur les actes de la Conférence économique internationale de Yaoundé, tenue du 17 au 18 mai dernier.
Le document doit être transmis à la présidence de la République.
C’est ici qu’est logé le secrétariat technique de la conférence économique assuré par l’API, avec l’appui des cabinets Bureau Gestion et One2Five.
Après la conférence achevée depuis cinq jours, l’API continue de recevoir des investisseurs. Outre des Russes attendus hier après-midi, l’Agence a travaillé le week-end dernier avec des hommes d’affaires gabonais.
Ces derniers voudraient investir dans la construction de postes de péage et des mini-centrales électriques.
« Ils souhaitent que le gouvernement les rassurent de ce que leur production sera rachetée par Eneo », souligne Marthe Angeline Minja.
Selon les informations fournies par le secrétariat technique, d’autres partenariats ont été signés en dehors de celui de CAMTEL avec l’américain William F Clark and Co.
Un groupe canadien a signé avec l’Agence d’électrification rurale (AER), un mémorandum d’entente pour appuyer les actions du gouvernement dans ce secteur.
Le DG de l’API a elle-même signé un partenariat avec Mohammed El Kettani, le président d’Attijariwafa Bank.
Il s’agit de voir dans quelles mesures le groupe bancaire pourrait financer des projets présentés par l’Agence. « On accompagnera les investisseurs dans les discussions avec cette banque », précise Mme Minja.
Ces partenariats ne sont qu’une étape dans le processus devant aboutir à la matérialisation des différents engagements.
Les discussions se poursuivent dans ce sens.
Outre les 15 projets exposés dans les ateliers thématiques, une dizaine d’autres a été présentée aux investisseurs.
Selon Jean-Claude Ebe-Evina, des investisseurs ont manifesté leur intention pour deux projets présentés dans l’atelier sur l’énergie, notamment l’aménagement hydro-électrique de Njock sur le Nyong.
Idem dans le secteur de l’agriculture.
Dans le domaine des transports, BTP et aménagement du territoire, l’un des projets qui a suscité de l’intérêt pour les investisseurs, c’est la deuxième phase de l’autoroute Yaoundé-Douala et Kribi-Edéa.
Sauf que, pour ce projet, comme pour les autres relevant de ce secteur, ils doivent être réalisés sous le mode PPP (partenariat public-privé).
Et pour cela, les investisseurs devront attendre de soumissionner aux avis à manifestation d’intérêt qui seront lancés par les administrations concernées. Leur réalisation devrait commencer d’ici la fin de cette année.