Des entreprises du Cicc étaient en conclave jeudi dernier à Douala pour réfléchir sur les voies et moyens pouvant permettre d’améliorer la valeur ajoutée du secteur.
Selon Chantal Elombat, directeur du Bureau Cicc, la mise à niveau est une opportunité à saisir pour les entreprises membres du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc), soucieux de se moderniser.
Autrement dit des opérateurs, dont les produits sont destinés au marché international, fort compétitif au demeurant. Des opérateurs qui ont donc tout intérêt à devenir eux-mêmes plus compétitifs.
Et justement, comme poursuivra Chantal Elombat, la mise à niveau devrait permettre à ces acteurs d’accroître leurs parts de marché, au plan national, sous-régional et même plus. D’où l’appel lancé aux cacaoculteurs et caféiculteurs membres du Cicc d’adhérer au Programme national de Mise à niveau (Pnman). Les enjeux et le contexte sont connus et seront rappelés par Mme Elombat : l’ouverture prochaine des marchés, la mondialisation des échanges, la culture de la qualité et des bonnes pratiques.
D’autres arguments dans ce sens seront développés par Luc Nyetam, expert au Bureau de mise à niveau des entreprises. Un concept élaboré, rappellera-t-il, par l’Onudi (Organisation des Nations unies pour le Développement industriel). Les participants apprendront en outre que le processus, auquel plus de 300 entreprises locales ont déjà demandé à adhérer, vise à préparer et adapter l’entreprise et son environnement « au niveau des exigences du libre-échange ».