Ce sujet et bien d’autres ont été évoqués lors de la 31e session des travaux du Comité de suivi du contrat d’affermage et du contrat de performance Etat-CDE-Camwater, tenue vendredi à Yaoundé.
Compte tenu de la difficulté observée au sujet du remboursement de la dette de 38 milliards de FCFA, due par l’État du Cameroun à la Cameroon Water Utilities (Camwater) et à la Camerounaise des eaux (CDE), il a été proposé au ministère des Finances (Minfi) de procéder à un rachat de ladite dette par les institutions financières de la place.
«C’est la réponse donnée par le directeur général de la Camwater Alphonse Roger Ondoa Akoa au président du Comité de suivi du contrat d’affermage et du contrat de performance Etat-CDE-Camwater, Basile, Atangana Kouna par ailleurs ministre de l’Eau et de l’Énergie (Minee)», rapporte Cameroon Tribuen dans son édition en kiosque ce mardi 4 avril 2017.
Selon le DG de la Camwater, de hautes instructions ont été données pour un apurement progressif de ladite dette. À côté de ces directives, Alphonse Roger Ondoa Akoa explique avoir pris l’initiative de saisir le ministre des Finances à l’effet d’aller vers le rachat de cette dette par les institutions financières. Mais comme il l’explique, «c’est un processus qui prend un certain temps parce qu’il y a des études qu’il convient d’affiner afin que cette opération puisse aboutir», lit-on.
Parlant de la disponibilité de l’eau en cette période, Brahim Ramdane, Directeur général de la CDE, a indiqué que les ressources en eau opérationnelles sont disponibles dans les villes de Yaoundé et de Douala. Sauf que l’accroissement des quantités produites à travers ces ressources est actuellement en léger déphasage avec la demande, indique Cameroon Tribune.
Une situation qui crée sur certaines périodes de l’année, en particulier en période de saison sèche, un déséquilibre entre l’offre et de la demande en eau potable. «La demande s’accroît énormément compte tenu de l’absence de toute autre ressource alternative et de la météo. Ce qui a conduit à une surconsommation de l’eau par rapport à une production quasi constante», conclut-il.