Le gouvernement camerounais a décidé de recenser toutes les cartes SIM en circulation sur le territoire pour renforcer les mesures de lutte contre Boko Haram. L'ensemble des opérateurs de téléphonie mobile ont jusqu'à la fin du mois d'août pour répertorier et enregistrer leurs clients.
Une puce c’est tout petit, mais ça peut faire du mal. C’est en tout cas le constat des autorités camerounaises qui ont exigé une opération d’identification de tous les usagers du téléphone mobile dans le pays.
Au Cameroun, environ 18 millions de puces sont en circulation sur une population d’environ 22 millions d’ahbitants. Un client peut acheter jusqu’à dix cartes SIM auprès des vendeurs de rues, sur présentation d’une carte d’identité, sans que celle-ci soit enregistrée ni que son numéro soit associé aux puces. Une pratique que le gouvernement camerounais s’est engagé à interdire.