Au Cameroun, le budget 2017 prend en compte 159 programmes, contre 160 en 2016. A l’issue de la 5e session du Comité interministériel d’examen des programmes (Ciep), l’on retient que le ministère du Tourisme et des Loisirs dispose désormais de trois et non plus de quatre programmes à budgétiser.

La cartographie des programmes de certaines administrations dont le ministère de la Santé publique et le ministère des Transports a connu une mutation. Objectif, « insérer de nouveaux enjeux et objectifs », selon Antoine Félix Samba, directeur général du budget.

Les assises présidées par le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, ont abouti à d’importantes recommandations. Le Ciep propose entre autres que « les textes portant organisation des départements ministériels soient revus dans le sens de prendre en compte les innovations introduites par l’approche programme, sur la base de l’étude réalisée à cet effet par le ministère de la Fonction publique et de la réforme administrative ».

Le comité a aussi souligné la nécessité de disposer de statistiques fiables, actualisées et consolidées par secteur. Dès lors, « l’Institut national de la statistique (Ins) est appelé à jouer son rôle dans l’accompagnement des administrations en vue de la redynamisation de leurs systèmes statistiques pour permettre à ces dernière, d’assurer elles-mêmes la collecte, le traitement, la centralisation et la diffusion ». Le Ciep évoque de plus, l’élaboration des manuels de procédures et des guides permettant d’améliorer la qualité des services fournis aux usagers.

Clôturant les travaux jeudi dernier, le ministre Alamine Ousmane Mey a salué la maturité du Ciep, devenu une instance clef dans le processus budgétaire. En effet, elle permet au gouvernement d’améliorer la qualité et le contenu des documents à présenter au parlement lors de la session budgétaire.