La Société nationale de raffinage a profité de sa présence au Salon de l’action gouvernementale pour parler des avancées du projet d’extension et de modernisation de sa raffinerie.
Le projet d’extension et de modernisation de Société nationale de raffinage (Sonara) avance à grands pas. « Le taux d’exécution des travaux de la phase 1 est à plus de 90 %. Tout ce qui reste faire ce sont les raccordements. Pour cela, Nous avons prévu un grand arrêt au mois d’octobre ou novembre, question de connecter ces nouvelles unités à la raffinerie existante. Et, nous pensons que d’ici la fin d’année cette phase sera opérationnelle », indique Claude Hagbe Kendeck, chef de service de la communication de la Sonara.
Selon lui, les nouvelles unités de cette première phase correspondant à l’extension de la raffinerie ont d’ores et déjà été construites. A cela s’ajoute la construction de dix bacs de stockage pour conserver le surplus de la production. Ceci étant donné qu’au terme de cette première phase des travaux, la capacité de production annuelle passera de 2,1 millions tonnes à 3,5 millions tonnes.
Même si la phase d’extension de la raffinerie n’est pas encore achevée, la Sonara a déjà planifié le calendrier des travaux l’étape 2, qui est la phase de modernisation. Selon Claude Hagbe Kendeck, les travaux de cette phase débuteront en 2018 pour une durée de trois, voire quatre ans. Concrètement, la phase de modernisation consistera à construire puis à installer un hydrocraqueur qui permettra de traiter les bruts lourds. « C’est cette unité qui va nous permettre d’entrer dans l’ère d’une raffinerie moderne. Nous aurons une souplesse au niveau de la production. La Sonara sera apte à raffiner sans difficulté tout type de brut produit au Cameroun », précise le responsable de la communication de la Sonara.
A Yaoundé, la Sonara ne s’est pas seulement contentée de présenter la semaine au Salon de l’action gouvernementale (Sago), les avancées du projet d’extension et de modernisation de sa raffinerie. L’entreprise a également énuméré le chapelet d’avantages qui découlent de ce projet. On apprend ainsi qu’en augmentant la production annuelle de 1,4 million de tonnes, la Sonara pourra satisfaire la demande locale mais aussi aller à la conquête du marché sous régional, de la côte ouest-africaine et même des Etats-Unis.