Infos Business of Tuesday, 26 January 2016

Source: cameroon-info.net

MA-60 : Le premier vol vers Bafoussam aura lieu samedi

Vol inaugural des avios MA-60 Vol inaugural des avios MA-60

Les deux avions MA60, dont le vol inaugural a eu lieu samedi 23 janvier 2016, sont un levier important dans la relance des activités de la compagnie nationale du Cameroun, Camair-Co.

Jean-Paul Nana Sandjo l’a redis dans une interview accordée au quotidien La Nouvelle Expression, en kiosque lundi 25 janvier 2016.   Selon Jean-Paul Nana Sandjo, les MA60 sont trop importants. «Nous devons mettre des modules adaptés à chaque portion. Ça ne sert à rien de mettre un 737 de 140 places sur Douala-Yaoundé quand  vous avez 40 personnes à bord.

Vous aurez perdu beaucoup d’argent. Si vous mettez un MA60, à partir de 20 personnes dans un vol, vous ne perdez pas d’argent. Rien que cet exemple nous permet de comprendre. Parce qu’il vaut mieux faire cinq rotations Douala-Yaoundé, que de faire une seule avec un 737. En gros, ils sont plus adaptés au réseau domestique», a-t-il dit.   En parlant du réseau domestique, un plan a été établi pour desservir l’arrière-pays. Après Garoua, les MA60 sont annoncées à Bafoussam, capitale régionale de l’Ouest.

«Bafoussam, en principe, si tout se passe bien, c’est samedi prochain. Des autres destinations domestiques, il n’y a que Bafoussam qui est opérationnel. Bertoua, pas encore. Bamenda, pas encore. Dès que l’aéroport est prêt, nous y allons», a affirmé le DG de Camair-Co.   La mise en service des avions MA60 intervient après une longue bataille entre l’Autorité aéronautique du Cameroun et le ministère des Transports, notamment sur leur fiabilité.

Jean-Paul Nana Sandjo veut rassurer ses futurs passagers: «Hier soir [samedi dernier, ndlr], le Directeur général adjoint de Camair-Co et moi-même avons été les premiers à voyager à bord de cet avion avec des cartes d’accès à bord. Nous avons fait le vol Yaoundé-Douala pour bien entendu apprécier l’avion et déguster du confort des MA60 avant  tout le monde. Il s’agit d’avions sûrs, fiables.

Les passagers qui étaient à bord vont vous le confirmer. Ces avions sont des turbopropulsés 48 places qui se comportent comme  les autres de sa catégorie», a-t-il indiqué dans les colonnes de La Nouvelle Expression.  

Manque de pilotes camerounais   A en croire le DG de Camair-Co, la compagnie fait face à un manque de personnel local qualifié. Ce qui l’oblige à recruter des équipages étrangers. «Nous avons besoin de pilotes. Tout pilote camerounais qui vient prioritairement on le prend. Mais on n’en a pas. Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse ?

Pour les MA60, il y a un équipage zimbabwéen qui opère sur ces avions depuis 2004. Ils sont même plus expérimentés que les nôtres qui sont en formation en Chine. Le deuxième équipage est congolais. Ils opèrent sur ces avions depuis 2010. Donc ne nous bloquons pas un certain nationalisme qui ne nous sert pas», explique Jean-Paul Nana Sandjo.   Onana N. Aaron