Yaoundé a accueilli le 8 juin dernier, l'atelier de validation de l'avant-projet de la note consensuelle, en vue de l'évaluation du système camerounais des marchés publics suivant la méthode Maps 2. Objectif affiché : l'amélioration de la qualité de la dépense publique et au renforcement du système statistique.

Grace aux pouvoirs publics, le Cameroun a obtenu de l'association internationale pour le développement, un financement d' un montant de 17,38 milliards de Fcfa pour la réalisation des activités de préparation du Projet d'amélioration de l'efficacité de la dépense publique et du système statistique (Peps).

L’un de ses ressorts est l'appui à la réforme des marchés publics ; c'est d'ailleurs l’un des vœux majeurs du gouvernement de s'approprier l'outil Maps 2 pour évaluer le système camerounais des marchés publics et s’arrimer aux standards internationaux. Vu sous ce prisme, la passation des marchés publics sera le plus tôt possible exécutée de façon moderne, efficace, durable et inclusive, simplement à partir d’une analyse des informations portant sur les aspects de la commande publique.

Mais avant de parvenir à cet objectif, le Cameroun élabore au premier chef sa note conceptuelle qui est le document de référence de l'évaluation qui sera effectuée. Elle va permettre de préparer le terrain à travers une planification correcte pour les éléments essentiels de travail.

Tels que la collecte des données et l'engagement des parties prenantes. « L'objectif de ces travaux, est d'adopter une note conceptuelle pour le démarrage des travaux d'évaluation du système des marchés publics. Le Minmap s'est inscrit dans un système d'amélioration continue de ses procédures, mais aussi de l'amélioration de la qualité de ses prestations. C’est la raison pour laquelle nous renforçons la qualité du contrôle des activités de manière à ce que les populations bénéficient des retombées du budget de l'État. Le deuxième point c'est que nous remettons en cause chaque jour et nous en faisons pour nous arrimer aux normes internationales d'évaluation et d'exécution des marchés publics », a laissé entendre Ibrahim Talba Malla.

Il est important de dire que l'évaluation est loin d'être un audit, ni une revue, mais une démarche visant à capitaliser les forces et les faiblesses du système en vue de son amélioration et son alignement sur les bonnes pratiques. « Un consultant international après concertation des différentes parties a été recruté avec pour responsabilité d'accompagner le gouvernement dans l'exécution dans l'exécution de cette mission » à en croire Guy Nguemaleu, coordonnateur du Peps.


Les objectifs attendus sont l'évaluation des différents calendriers et aussi de l'échantillon des marchés. Le Cameroun souhaite donc dans un délai raisonnable s'arrimer aux 210 critères internationaux.