Le nouveau secrétaire général de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA) prend fonction en janvier 2016. Dans un communiqué officiel, récemment rendu public, le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey annonce à la communauté nationale qu’au terme du conseil des ministres en charge du secteur des assurances des Etats-membres de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA), réuni le 1er octobre 2015 à Paris, il a été procédé à la nomination du secrétaire général de la CIMA.

Ainsi, suite à l’avis international d’appel à candidatures lancé par cette institution communautaire, le Camerounais Issofa Nchare, directeur des Assurances au Minfi a été nommé SG de la CIMA. Il remplace à ce poste son compatriote Jean-Claude Ngbwa, arrivé en fin de mandat.

Le communiqué d’Alamine Ousmane Mey indique, par ailleurs, que le conseil des ministres a pris acte de la fin de mandat du Burkina Faso à la présidence du conseil. Cette fonction sera désormais assurée, pour une durée d’un an, par lui, es qualité de ministre des Finances de la République du Cameroun. Et d’assurer qu’« il s’agit là d’une nouvelle illustration éloquente du crédit et du rayonnement dont bénéficie le Cameroun auprès des instances internationales et d’une traduction concrète de l’efficacité de la diplomatie de présence et d’action prônée par le chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya ».

Ceci dit, Issofa Nchare est donc le nouveau gendarme du secteur des assurances en Afrique centrale et de l’Ouest, où le poste de SG était particulièrement convoité. Sans doute du fait que les Etats de cette sous-région ont une forte présence au sein de la CIMA, tant en nombre qu’en performance. En effet, l’Afrique de l’Ouest aligne huit pays sur les quatorze que regroupe la CIMA, et enregistre plus de compagnies d’assurances qui, de surcroît, évoluent dans un environnement plus dynamique que celui de l’Afrique centrale.

Le nouveau SG prendra fonction en janvier 2016 au Gabon, où se trouve le siège de la CIMA. Cette institution a pour mission d’établir et veiller au respect des normes et règles prudentielles visant à garantir que les promesses faites par les sociétés d'assurances seront tenues, dans un environnement financier stable, efficient et compétitif.

Déjà, lors du conseil du 1er octobre dernier, les ministres en charge du secteur des assurances ont marqué leur approbation au programme d’actions de la CIMA au titre de l’exercice 2016, dont l’enveloppe budgétaire a été arrêtée à 2 854 010 558 F.