Accompagnée par l’ambassadeur du Brésil au Cameroun, Nei Futuro Bitencourt, une délégation de responsables de la société brésilienne Marcopolo vient de remettre au nouveau ministre camerounais des Transports, Edgar Alain Mebe Ngo’o, son projet de mise en place d’un système de transport urbain de masse au Cameroun, notamment dans les villes de Yaoundé et Douala, les deux capitales du pays.
Marcopolo, qui travaille sur ce projet avec le gouvernement camerounais depuis bientôt 3 ans, apprend-on, entend profiter de l’imminence de la CAN de football féminin que le Cameroun organise en novembre-décembre 2016, pour accélérer son investissement dans le pays. En effet, souligne l’ambassadeur du Brésil, si le projet est validé par le gouvernement camerounais, «les autobus seront au Cameroun en fin septembre, afin de pouvoir contribuer effectivement à la CAN 2016».
Le système de transport urbain par BRT (Bus Rapid Transit), que Marcopolo veut implémenter au Cameroun, en consortium avec les sociétés Queiroz-Galvao et Logit ; a la particularité de s’adapter à la structure de chacune des villes desservies, quelle que soit sa configuration, expliquent les Brésiliens.
Expérimenté pour la première fois dans la ville brésilienne de Curitiba en 1974, ce système de transport urbain est aujourd’hui usité, apprend-on de bonnes sources, dans une centaine de villes à travers le monde. Le Gabon en fera l’expérience lors de la CAN 2017, apprend-on.