Le Conseil d’administration du Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM) ne décolère pas. Lors d’une réunion tenue le 05 mai 2023 dans la ville de Douala, le conseil d’administration du patronat camerounais désapprouve les démarches entreprises par Celestin Tawamba qui ont abouti à la signature d’un traité de fusion entre le Gigam et Ecam. Le conseil d’appose à la validation de l’accord, craignant une mort certaine de l’organisation.

Il est entre autres reproché au président du GICAM de n’avoir pas obtenu l’autorisation du conseil d’administration avant de se lancer dans une telle aventure.

« L'un des principaux arguments étant que les deux organisations patronales n'ayant pas le même poids, comment comprendre qu'au lieu de pencher pour l'absorption d'Ecam par le Gicam, l'on priorise finalement plutôt une fusion-création ? Il y a donc certainement anguille sous roche pour le conseil d'administration qui a reproché à M. Célestin Tawamba de n'avoir pas obtenu son accord avant d'initier son aventure et ainsi lui reproche de n'avoir jamais distribué au sein du GICAM le traité et ses annexes.C’est ainsi qu'ils considèrent que La cavalerie a été démasquée et condamnée », rapporte le site d’information Camer.be.

D’après la même source, l’Assemblée générale du GICAM se réunira le 02 juin prochain. L’attitude très suspecte de Tawamba sera évoquée lors de cette rencontre.

L’AG « prendra connaissance du rapport moral de son Président Célestin Tawamba qui selon le conseil d'administration a été pris en flagrant délit d'abus de fonction et a perdu toute crédibilité auprès de ses paires. », ajoute Camer.be