Infos Business of Friday, 14 July 2023

Source: Le jour n°3959

Neuf sociétés d’État sous contrats de performance

Le Cameroun s’est engagé à mettre sous contrats de performances quatre sociétés d’État Le Cameroun s’est engagé à mettre sous contrats de performances quatre sociétés d’État

Le Cameroun s’est engagé, dans le cadre du programme avec le Fonds monétaire international (FMI), à mettre sous contrats de performances, dès le mois de novembre 2023, une première vague de quatre sociétés d’État réduire les subventions à elles destinées.

Selon le FMI, qui révèle cette information dans le rapport élaboré dans le prolongement de l’approbation de la 4e revue de son programme économique et financier avec le Cameroun, il s’agit de Camtel, l’opérateur historique des télécoms ; Cicam, l’ancien roi du textile en Afrique centrale devenu un simple figurant dans la filière ; Camair-Co, le transporteur aérien public ; et le PAD, l’entreprise chargée de la gestion du port de Douala Bonabéri.

À en croire le FMI, la 2e vague des entreprises qui sera mise sous contrats de performances est constituée d’entreprises « dont les études de diagnostic sont actuellement en cours ou ont été initiées ». Dans cette vague, l’institution de Bretton Woods cite Camwater, le gestionnaire de la production et la distribution de l’eau potable ; la Sodecoton, le mastodonte agro-industriel des régions septentrionales du pays ; le Feicom, la banque des collectivités territoriales décentralisées ; l’ART, le régulateur des télécoms ; et Alucam, le mastodonte de l’aluminium.

Le rapport du FMI ne précise pas la date de mise sous contrats de performances de ces dernières entreprises. Mais, l’on sait que d’après le chronogramme du ministère des Finances, tous les entreprises et établissements du portefeuille de l’État doivent être sous contrats de performance au 31 décembre 2024.

Selon l’institution de Bretton Woods, « ces contrats de performance doivent préciser les obligations de service public, les coûts unitaires (comme base de versement des subventions) et les indicateurs mesurables requis de volume de production et qualité de service ».

En effet, pour le FMI, en plus de produire de « piètres résultats », les établissements et entreprises publics au Cameroun sont des gouffres à sous, dans la mesure où ils reçoivent régulièrement d’importantes subventions et de la trésorerie de l’État, sans obligation de résultat.