Infos Business of Wednesday, 13 September 2017

Source: cameroon-info.net

Où sont passés les 566 milliards de la Banque Mondiale investis en 2017?

Le siège de la Banque mondiale Le siège de la Banque mondiale

Que ce soit dans l’élevage, les mines, ou encore la santé, la Banque Mondiale a été sur tous les fronts. C’est du moins la conclusion qui se dégage au vu du taux de décaissement relatif aux projets dédié à ces secteurs et des réalisations palpables sur le terrain.

À l’occasion d’une rencontre avec la presse vendredi dernier à Yaoundé, Elisabeth Huybens, directrice des Opérations de la Banque Mondiale au Cameroun, a dressé le bilan des projets réalisés dans le pays sur la période 2016/2017, tout en présentant les financements pour l’année fiscale 2018.

Selon Cameroon Tribune en kiosque le mardi 12 septembre 2017, Elisabeth Huybens a qualifié de «satisfaisant» le taux de décaissement des fonds alloués au Cameroun par la Banque Mondiale entre 2016 et 2017. Durant cette période, apprend-on, l’institution a investi 566 milliards de FCFA pour un ensemble de projets répartis dans plusieurs secteurs, pour un taux de décaissement de près de 23%.

Dans le secteur de l’élevage par exemple, indique Cameroon Tribune, l’institution a déployé près de 54 milliards de FCFA dans le Nord et le Nord-Ouest, dans le cadre du projet de développement de l’Élevage (PRODEL). 12,5 milliards de FCFA ont également été décaissés dans le cadre du projet d’assistance d’aide technique pour l’amélioration de la gouvernance et de la réglementation dans le domaine des ressources minières (PRECASSEM).

Toujours selon le journal, «l’un des fleurons de l’action de la Banque Mondiale a été la contribution à la mise sur pied de la Société nationale de transport de l’électricité (SONATREL). Le développement du potentiel hydroélectrique sur le fleuve Sanaga a également constitué l’un des centres d’intérêt de l’institution pour un montant d’environ 125 milliards de FCFA».

Pour l’année fiscale qui a commencé en juillet 2017, l’institution souhaite développer un dialogue poussé sur les politiques de développement. «Mais il faut avoir des cadres institutionnels et réglementaires qui encouragent les investissements privés», a indiqué Elisabeth Huybens.

C’est dans ce cadre que la Banque Mondiale a lancé des études en vue d’aider le Gouvernement à mener des réflexions sur les politiques comme celles du livre scolaire et de passation de marchés publics. Le projet «villes inclusives et résilientes» a également été approuvé par le conseil de la Banque Mondiale, apprend-on. Ce projet va aider à améliorer la vie dans les quartiers pauvres de Douala, Yaoundé, Kousseri, Garoua et Kumbo, à travers l’assistance technique et autres investissements.