Christine Robichon a rencontré les bénéficiaires du programme C2D-Afop. Avoir sur le terrain des professionnels nationaux qui peuvent faire face à la mainmise des étrangers sur le secteur de la pêche. C’est l’un des objectifs du ministère de l’Elevage, des Pêches et de l’Industrie animale.
Objectif qui se concrétise à travers le Centre de formation des jeunes pêcheurs de Bonamatoumbé à Douala 4e, créé en 2004, financé depuis 2009 par le programme C2D-Afop (Contrat de désendettement et de développement-Appui à la formation professionnelle).
Et c’est dans le cadre des réalisations de ce projet que Christine Robichon, ambassadrice de France au Cameroun, à la tête d’une délégation des deux pays, s’est rendue dans cette école pour échanger avec les bénéficiaires.
Le centre ne forme pas que des pêcheurs. Egalement des exploitants agricoles. Les représentants des cuvées des deux filières ont notamment évoqué les retombées positives du C2D-Afop, en particulier dans le secteur de l’emploi.
Christine Robichon a dans ce sens estimé son déplacement utile, « pour avoir une meilleure perception de ce qu’à travers la coopération, la France apporte à des hommes et des femmes sur l’étendue du territoire, pour les appuyer, les aider à monter des projets qui leur permettent de créer des entreprises agricoles ou de pêche et de faire vivre leurs familles, aussi de créer des emplois pour d’autres. »
Sur le plan de l’emploi justement, la première promotion de maitres-pêcheurs est déjà sur le terrain. Ils sont 36 au total, répartis en 6 Sarl de pêche. Le C2D-Afop les finance à hauteur de 10 millions F par groupe. Du côté des exploitants agricoles, 18 jeunes sur 70 sont déjà installés à leur propre compte. Le financement de 23 autres devrait être effectif dans les prochains jours.