Dans un communiqué publié Jeudi 7 Janvier 2016, l’institution constate que les débits sont «généralement inférieurs» à 100 Mégabits par seconde alors que pour parler d’effectivité de la technologie 4G il faut dépasser ce chiffre. L’Agence de Régulation des Télécommunications invite aussi les opérateurs de téléphonie mobile au Cameroun à respecter les dispositions de leurs conventions de concession en matière de 4G. Comme si Orange et MTN agissaient dans l’illégalité.
Voici dans son intégralité le communiqué publié par l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) le 7 janvier 2016:
"Certains opérateurs de réseaux des communications électroniques ont lancé une vaste campagne sur une offre de services 4G au Cameroun. L’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) tient à rappeler que la 4G est un ensemble de systèmes mobiles qui fournissent des services de télécommunications dans le monde entier quel que soit le lieu, le réseau ou l’équipement terminal utilisé.
Ces systèmes offrent un accès aux services de télécommunications les plus avancés du moment. Lesdits services mobiles sont dits «à très haut débit», c’est-à-dire permettant des transmissions de données à des vitesses théoriques supérieures à 100 Mégabitts par seconde. En pratique, ces débits sont généralement inférieurs à cette valeur.
Par ailleurs, les opérateurs visés sont autorisés à fournir les services de communication électroniques mobiles liés aux technologies d’accès 2G, 3G et 4G conformément aux dispositions de leurs conventions de concession. Toutefois, lesdits opérateurs sont assujettis aux obligations contenues dans les cahiers de charges annexés à ces conventions. Certains aspects importants de ces cahiers de charges sont en cours d’élaboration en vue de l’opérationnalisation effective de la 4G.
Par conséquent, l’Agence de Régulation des Télécommunications, dans le cadre de ses missions de suivi et de contrôle des activités du secteur des communications électroniques s’emploie à l’élaboration avec le ministère des Postes et Télécommunications à mettre en cohérence lesdits cahiers de charge en vue d’un développement harmonieux des réseaux et services de communications électroniques dans le strict respect de la réglementation en vigueur."