Le Cameroun veut augmenter son nombre de sites naturels et culturels inscrits au patrimoine mondial pour l’humanité.

La liste indicative est un inventaire des biens que chaque Etat partie a l’intention de proposer pour inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité. Pour figurer sur la liste du patrimoine mondial, les sites doivent avoir une valeur universelle exceptionnelle. Pour le ministre des Arts et de la Culture qui présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier préparatoire à l’inventaire du patrimoine culturel et naturel du Cameroun, «le Cameroun dispose d’un immense potentiel en matière de bien culturels et de biens naturels. L’inventaire général du patrimoine en cours au ministère des Arts et de la Culture a permis d’identifier de nombreux de ces biens avec une grande valeur culturelle.» Mais il est question d’actualiser la liste des biens culturels et naturels de notre pays dont la dernière version date de 2006.

Le représentant de l’Unesco a laissé entendre à l’occasion qu’au vu de la richesse culturelle et de nombreux sites de valeur exceptionnels dont regorge le Cameroun, le nombre de sites du Cameroun inscrits sur la liste du patrimoine mondial est encore insuffisant. L’atelier ouvert le 24 octobre dernier, à Yaoundé a donc pour objectif d’élaborer sur la base d’une méthodologie et d’un critériologie internationale, une liste indicative qui intègre le maximum de biens que le Cameroun, à travers le ministère de la Culture, faire l’inventaire général du patrimoine comme présentant une valeur universelle exceptionnelle et susceptible d’être proposé à l’Unesco pour une inscription sur la liste du patrimoine mondial c’est-à-dire sur la liste des biens présentant un intérêt pour l’humanité toute entière.

Parmi les sites camerounais déjà inscrits sur la liste du patrimoine mondial, il y a : la Réserve de Faune du Dja, les Chutes de la Lobé, le Lamidat de Rey-Bouba, le Parc national de Korup, le Parc de Waza, le Parc national de Campo Ma’an, le Mégalithique de Sa’a, le Monts Mandara, etc. d’autres sites de valeur vont être répertoriés et proposés à la liste de l’Unesco. Sur les 1075 biens et patrimoines inscrits sur la liste, 9% seulement appartiennent à l’Afrique. Il faut donc rétablir l’équilibre pour que l’Afrique, le berceau des civilisations soit suffisamment représentée. Et le Cameroun, Afrique en miniature concentre un nombre important de ce patrimoine culturel et naturel.