Depuis le 1er mars, c’est l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen qui est la principale porte d’entrée du Cameroun par voie aérienne.
En une semaine, l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen a connu une hausse de 50% en termes de mouvement régulier, une hausse de 80% en termes de passagers, une hausse 130% en termes de fret et une très grande hausse de pratiquement de 2000% en ce qui concerne le service postal. Ces statistiques ont été révélées par Boniface Nkodo, le Directeur de l’Aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, dans les colonnes du quotidien Le Jour, en kiosque mercredi 9 mars 2016.
Selon lui, le plus difficile pour nous était la phase de planification «étant donné que nous avons soigneusement préparé à accueillir ce surcroit de trafic par le renforcement du personnel, le renforcement des équipements, la refonte des procédures d’exploitation». A ce jour, aucun événement majeur en ce qui concerne la sureté ou la sécurité n’a été enregistré. Ceci grâce à la très bonne coordination entre les différentes parties prenantes.
Toutefois, a indiqué le DG, «nous tenons à relever que le petit souci que nous avons jusqu’ici, c’est les vols à la demande, c'est-à-dire les vols spéciaux qui veulent faire passer leurs aéronefs sur l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen bien que nous ayons fait publier il y a une semaine aujourd’hui, l’interdiction des vols spéciaux sur notre aéroport. Ces vols continuent d’arriver et une fois sur place les responsables nous disent qu’ils ne peuvent pas repartir et qu’ils veulent passer la nuit, cela dérange beaucoup l’exploitation. Mais jusqu’à ce jour nous réussissons à faire face à tout cela».
Depuis le 1er mars 2016, l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen reçoit par jour en moyenne 22 vols réguliers contre une dizaine avant la fermeture de l’aéroport international de Douala. A ces vols réguliers il faut ajouter les vols spéciaux ou les vols à la demande, qui se chiffrent à environ cinq par jour.