Infos Business of Saturday, 7 May 2016

Source: cameroon-info.net

Plus de 580 cartons de cigarettes illicites saisis à Bafoussam

Des batons de cigarettes Des batons de cigarettes

Une opération menée sous la conduite du Gouverneur de la Région de l’Ouest suite à une dénonciation du Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM).

Malgré les mesures prises par le Gouvernement, notamment l’adoption des textes de loi réprimant les activités commerciales illicites, et les actions menées sur le terrain conjointement entre le ministère du Commerce et le GICAM, le commerce illicite des cigarettes continue de faire des ravages au Cameroun. Aussi, le GICAM tire la sonnette d’alarme à ce sujet dans un courrier en date du 12 septembre 2015 à l’adresse du Gouverneur de la Région de l’Ouest.

En effet, le GICAM sollicitait l’intervention des autorités en vue de la saisie des produits illicites et à ce sujet, un stock de plus de 580 cartons de cigarettes a été saisi à Bafoussam le 23 décembre 2015, nous apprend le quotidien Le Messager paru le vendredi 6 mai 2016.

Par ailleurs, la commission destinée à traquer les acteurs de la contrebande est constituée des représentants de la gendarmerie, de la police, du ministère du Commerce, de la Douane, de la Santé publique, des Impôts et du GICAM, détaille le journal.

Quant au forfait, il porte l’estampille de la Cameroon Tobacco Compagny (CTC), une entreprise taxée de récidiviste vu qu’elle est pointée du doigt à maintes reprises pour des cas similaires, nous apprend notre confrère.

Grâce à la cellule de lutte contre le commerce illicite, il a été découvert que la CTC commercialise plus souvent des cigarettes destinées exclusivement à l’exportation et qui se retrouvent, en toute violation de la règlementation sur les marchés locaux.

Entre autres entraves, la commercialisation des paquets de cigarettes sans vignettes, en violation de la loi instituant l’apposition obligatoire des vignettes sur emballages des produits à base de tabac.

Les importations quant à elles sont l’une des formes les plus courantes du commerce illicite et qui consiste en des importations réalisées en dehors des bureaux de douane, indique le journal.