Pour la gestion du terminal polyvalent du Port autonome de Kribi, la société française de logistique Necotrans et le consortium d’entreprises camerounaises réunies au sein de Kribi Port Multi Operators (KPMO) se sont mis d’accord pour créer une société à qui reviendra cette charge. Le quotidien Le Jour qui relaie cette information précise que cette société s’appelle Tpk. Et les négociations entre les deux partenaires viennent d’être conclues.
Le quotidien indique que «l’aboutissement de ces négociations a un lien étroit avec la nomination en fin d’année 2016 de l’opérateur économique camerounais Mouctar Hamadama au poste de président du Conseil d’administration de la filiale camerounaise de Necotrans». Il faut dire qu’il a été la personne qui a conduit les négociations avec le consortium Kpmo. Il s’agissait de trouver un terrain d’entente pour la création et l’opérationnalisation de la société Tpk.
La mission menée par Mouctar Hamadama était difficile, précise le journal. Partant du fait que le regroupement Necotrans-Kpmo après avoir été déclaré adjudicataire du contrat de concession au mois d’août 2015, s’est «quelque peu fissuré l’année dernière». Kpmo a adressé une correspondance aux autorités administratives camerounaises en fin d’année 2016.
Les neuf opérateurs locaux qui composent le consortium revendiquent cumulativement 50% des opérations sur la place portuaire de Douala. Kpmo rapporte le quotidien, dénonçait des «manœuvres hégémoniques du partenaire Necotrans». Il accusait celui-ci d’avoir engagé des négociations en privé avec certains membres du consortium dans le but de parvenir à sa dislocation, pour mieux contrôler la gestion du terminal polyvalent.