Une formation aux procédures d'agrément aux régimes préférentiels communautaires tenue jeudi à Douala.Aller avec l'outillage nécessaire à la conquête d'un marché d'environ 150 millions de consommateurs - à savoir les espaces Cemac et Ceeac. C'est ce qui est souhaité par les pouvoirs publics, à travers le Mincommerce, et par l'Organisation internationale de la Francophonie, organisateurs d'un atelier de sensibilisation des entreprises sur les procédures idoines à cet effet.

La formation, tenue jeudi 3 décembre dans les locaux du Gicam à Douala, portait précisément sur « les procédures d'agrément des produits industriels aux régimes préférentiels communautaires » de la Cemac et de la Ceeac. Il s'agissait donc, selon l'expression du secrétaire exécutif du Gicam, Alain Blaise Batongue, de « mettre à la disposition des chefs d'entreprise un ensemble d'informations nécessaires pour leur expansion dans la sous-région. »

D'après Emmanuel Mbarga, sous-directeur des Relations commerciales régionales et internationales au Mincommerce, et représentant du ministre à ces travaux, cette formation représente le « début d'un processus » appelé à se poursuivre. Les industriels formés auront, par exemple, appris qu'il faut, pour commencer, passer par le comité national d'agrément. Ils ont également été édifiés sur l'importance de critères comme le taux de matières premières locales dans le produit fini.

Au final, l'ambition est que davantage de produits industriels camerounais s'exportent dans les espaces Cemac et Ceeac, ce qui signifiera une meilleure compétitivité de nos entreprises, une plus grande création de richesse au niveau national, etc. A ce jour, 19 entreprises camerounaises ont obtenu l'agrément Cemac, et 13 peuvent exporter dans la zone Ceeac. Huiles végétales, eaux minérales, ciments et autres figurent au nombre des produits ainsi agréés.