Infos Business of Thursday, 3 March 2016

Source: cameroon-info.net

Près de 1,5 milliards à reverser aux producteurs de maïs

Des agriculteurs dans un champ de maïs Des agriculteurs dans un champ de maïs

Le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (Minader) paye ainsi la dette constituée par les créances impayées des multiplicateurs de semences au titre des campagnes 2013 et 2014.

Henri Eyebe Ayissi ministre de l’Agriculture et du Développement Rural (Minader) s’acquitte d’une dette contractée auprès des agriculteurs, par son département ministériel depuis plusieurs années. «Les opérations de paiement des différents bénéficiaires débuteront dès ce mois de mars», nous apprend le Quotidien Mutations du mercredi 2 mars 2016.

D’après le journal, l’annonce a occasionné une salve d’applaudissements de la part des agriculteurs le weekend du samedi 27 février 2016 au cor du lancement de la campagne agricole 2016 pour les régions méridionales du Cameroun. Plusieurs centaines de bénéficiaires à travers le Cameroun entreront en possession de leurs fonds.

Les producteurs de maïs ayant été engagés sont ceux qui sont titulaires de contrats délivrés par le Programme national d’appui à la filière maïs (PNAFM), mis en place par l’État, afin de booster la productivité de la filière au Cameroun. «Ils recevront par virement bancaire, les montants qui correspondent à leurs créances au terme d’un examen réalisé sur leurs dossiers, tel qu’ils avaient été préalablement transmis dans le service du Minader», explique le journal.

Le Cameroun envisage, apprend-on une révolution au niveau de sa production de maïs. «Selon les chiffre du Minader, le pays a produit en 20163, 1,8 million de tonnes moins que la demande nationale, évaluée à 2 millions de tonnes. Le PNAFM envisage de tripler ces résultats cette année, ce qui ferait passer la production de maïs au Cameroun de 1,8 tonne à 5,4 tonnes », lit-on. Le Minader a assuré à l’ensemble des producteurs que le gouvernement mettra tout en oeuvre pour assurer et poursuivre la mise en place du dispositif administratif et budgétaire.